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Maintenant, il faut remarquer que l'événement dont il s'agit a eu lieu<br />
trois jours après la mort de l'agent, au moment où la mère recevait la<br />
lugubre nouvelle - ce qui élimine définitivement aussi l'hypothèse des<br />
vibrations physiques se propageant à l'infini en des ondes concentriques<br />
(si toutefois il était encore besoin d'autres preuves pour l'éliminer).<br />
D'autre part, la même circonstance sert à montrer que la seule hypothèse<br />
de nature à rendre compte des faits consiste à supposer que l'entité<br />
spirituelle du fils se trouvait présente au moment où la mère recevait la<br />
triste annonce et a voulu la consoler en lui fournissant un signe palpable<br />
de sa propre présence, dans la seule manière qu'il lui était possible.<br />
VIe CAS. - Dans cet autre exemple, que j'extrais du rapport du<br />
professeur Alexander, cité plus haut (Light, 1898, page 443), le<br />
phénomène télékinésique se complique, puisqu'il se réalise par deux fois,<br />
et en des jours différents, après un événement de mort. M.<br />
ALEXANDER dit :<br />
Page 130<br />
Le 9 mai 1887, vers midi, mourait à San Paulo une personnalité<br />
brésilienne : le docteur Albert Brandâo. Son gendre, M. Goethe Nette,<br />
écrivain et romancier bien connu au Brésil, reçut la nouvelle de la mort le<br />
lendemain, mais n'en parla pas à sa femme, qui était malade et alitée. Elle<br />
avait eu cependant une sorte d'annonce télépathique de l'événement,<br />
puisque, à midi du jour 9 mai, elle avait entendu un bruit inexplicable,<br />
comme si on avait lancé avec force contre le parquet de la chambre audessus<br />
une poignée de sable.<br />
Vers 9 h. 30 du soir du jour 10, pendant que M. Netto se trouvait à<br />
l'étage au-dessus, où il causait avec sa femme et un ami, on entendit un<br />
grand bruit dans l'une des chambres d'en face, au rez-de-chaussée. M.<br />
Netto accourut aussitôt et trouva qu'un grand et lourd portrait du docteur<br />
Brandâo, pendu à la muraille de la chambre, s'était détaché et était tombé<br />
sur une chaise en bois.<br />
Vers 11 heures du soir, un autre tableau à l'huile tomba dans le<br />
salon, entraînant avec lui un troisième tableau pendu au-dessous de lui et<br />
brisant quelques bibelots placés sur une console. Le cordon auquel était<br />
pendu le tableau était intact ; le clou qui le soutenait était à sa place.<br />
Le docteur Brandâo était mort en des conditions économiques fort<br />
difficiles et avait manifesté vivement le désir que son gendre prît avec lui<br />
deux filles encore à marier qui lui restaient. Quand M. Netto se décida à<br />
les recevoir en famille, les manifestations supra normales de différente