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entre son esprit et les personnes qui le rappelaient ; il en serait
résulté que l'esprit du décédé, désirant révéler sa présence en signe
de gratitude et ne parvenant pas à se manifester directement, l'avait
fait en suivant la « voie de moindre résistance », qui était tracée pour
lui par ses idiosyncrasies musicales.
L'étrange sentiment inexprimable qui saisit Miss Sarah au temple,
en l'amenant à songer à la possibilité de la présence du trépassé
aux obsèques, indiquerait que le rapport psychique s'était déjà, à
ce moment-là, établi entre le défunt et son admiratrice, et qu'elle
était déjà soumise à l'influence de sa pensée. La chose paraît
d'autant plus vraisemblable si l'on envisage ce fait joint à l'autre
complémentaire de la musique transcendantale, qui retentit dans
l'ambiance, juste au moment où la sœur de la narratrice a raconté
l'incident en question ; comme si l'esprit du décédé avait eu
l'intention de souligner les faits qui indiquaient le mieux aux
percipients l'origine et les buts de la musique transcendantale.
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XXIXe CAS. - Cette autre relation, d'une date toute récente, et
qui a paru dans le Light (1921, page 622), présente quelque analogie
avec le cas précédent.
M. NEIBURG, d'Oakland, dans le Nébraska (États-Unis), envoie le
récit de l'incident qui suit, en date du 28 août 1921 :
Dernièrement, une musique divine, venant on ne sait d'où, jouée
vraisemblablement par des exécuteurs célestes - musique qui ne résonnait
que dans le local où elle se réalisait et dans lequel gisait le corps de la jeune
fille de M. et Mme Parker, de Woodlake, remplit d'étonnement, et même
d'effroi, les parents et les amis réunis pour la triste cérémonie de
l'enterrement.
Mr. Parker est caissier à la Banque Urbaine d'État de Woodlake. Non
seulement les parents de la décédée, mais aussi les banquiers MM. Ben
Mickey et Michael Flammingan, ainsi qu'un grand nombre d'autres personnes
qui assistaient à l'enterrement -l'un des plus solennels qui aient eu lieu dans
le comté de Cherry - ont écouté, émerveillés, cette musique céleste, qui
retentit au commencement de la dernière cérémonie funéraire, en continuant
quelque temps
La cérémonie une fois terminée, chacun voulut se renseigner sur la
provenance de ces accords merveilleux, mais en vain ; il résulte que leur
origine n'était pas terrestre.