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expliquer les fantômes manifestés au percipient, et qui revêtent<br />

probablement un caractère symbolique.<br />

J’extrais le cas du Journal of the S. P. R. (1908, p.308-311). Le Dr<br />

O. Burgess envoie au Dr Hodgson l’épisode suivant, qui s’est passé en<br />

présence du Dr Renz, spécialiste de maladies nerveuses. M. G.,<br />

protagoniste de l’épisode, écrit :<br />

Ce qui se déroula devant moi durant les cinq dernières heures de vie<br />

de ma pauvre femme se convertit pour moi dans la question suivante, très<br />

débattue et que je parviendrai jamais à résoudre : c’est-à-dire si j’étais<br />

mentalement halluciné, ou si, le don de la vison clairvoyante m’avait été<br />

accordé.<br />

Page 099<br />

Avant de décrire les événements, et dans l'intérêt de ceux qui liront<br />

ces pages, je tiens à déclarer que je ne fais pas usage de boissons<br />

alcooliques, ni de cocaïne ou de morphine ; que je suis et ai toujours été<br />

modéré en tout, et que je ne suis pas d'un tempérament nerveux, que ma<br />

mentalité n'est pas le moins du monde imaginative, et que j'ai toujours été<br />

considéré comme un homme mesuré, calme et résolu. J'ajoute que, non<br />

seulement je ne crus jamais à ce qu'on nomme le « spiritisme », avec les<br />

relatifs phénomènes de « matérialisations médiumniques » et « du corps<br />

astral visible », mais que j'ai toujours été hostile à ces théories.<br />

Ma femme est morte à 11 h. 45 du soir, le vendredi 23 mai 1902 ; et<br />

ce ne fut que vers 4 heures de l'après-midi, ce même jour, que je me<br />

persuadai que tout espoir était perdu.<br />

Réunis autour du lit, dans l'attente de l'heure fatale, nous étions<br />

plusieurs amis, le médecin et deux infirmières. J'étais assis au chevet de<br />

la mourante, serrant sa main droite dans les miennes. Les amis étaient<br />

éparpillés dans la chambre, les uns assis, d'autres debout. Personne ne<br />

parlait, chacun surveillant la respiration de la malade, qui était de plus en<br />

plus faible. Deux heures se passèrent ainsi sans qu'aucun changement fût<br />

observé. Les domestiques annoncèrent que le dîner était servi, mais<br />

personne ne semblait disposer à en profiter. A 6 h. 1/2, je priai avec<br />

insistance les amis, le médecin et les infirmières d'aller dîner sans tarder,<br />

car l'attente pouvait se prolonger encore. Tous, moins deux personnes,<br />

suivirent mon conseil.<br />

Quinze minutes plus tard, c'est-à-dire à 6 h. 45 (je suis sûr de<br />

l'heure, parce qu'une pendule était posée devant moi sur un meuble), il<br />

m'arriva de tourner mes regards vers la porte d'entrée, et j'aperçus sur le

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