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dans son cerveau, et cela dans les cas de visualisation simultanée ; si, au<br />
contraire, le fantôme est perçu par les assistants et le mourant à des<br />
moments et en des lieux différents, alors le fait atteint une grande<br />
signification théorique dans le sens de son interprétation spirite.<br />
D'ailleurs, en un cas, comme dans l'autre, on arrive rarement à des<br />
conclusions décisives, vu qu'il n'est presque jamais possible de certifier<br />
que les fantômes sont complètement indépendants de la mentalité du<br />
moribond ; et l'on ne s'approche de la démonstration requise que dans les<br />
circonstances suivantes : en premier lieu, quand les assistants perçoivent<br />
l'apparition au moment où le malade se trouve dans le coma, lequel exclut<br />
toute élaboration<br />
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de quelque forme dans sa pensée ; en second lieu, quand le mourant<br />
est un enfant en âge très tendre, circonstance qui, dans la plupart des cas,<br />
exclut toute possibilité que sa pensée ait pu servir d'agent transmetteur<br />
d'hallucinations télépathiques aux assistants.<br />
Je citerai un peu plus loin un exemple qui se rapproche de la preuve<br />
idéale désirée à cause des conditions comateuses du mourant (XXXIIIe<br />
cas) ; je citerai ensuite d'autres cas intéressants pour l'âge très tendre des<br />
enfants mourants (cas XXXVXLVI-XL), auxquels on doit ajouter ceux<br />
que nous avons cités déjà (cas X-XX-XXIX).<br />
XXXIe CAS. - Je commence par un épisode où il y a simultanéité<br />
de perceptions entre le malade et celui qui l'assiste, bien que les<br />
perceptions de l'un et de l'autre diffèrent entre elles.<br />
Je l'extrais du Journal of the American S. P. R. (1918, p. 503). Mme<br />
LAÙRA C. HOMERS écrit :<br />
M. Quimby resta au lit environ trois semaines, et durant les seize<br />
derniers jours il ne prit ni nourriture ni médecines. Dans la seconde<br />
semaine de sa maladie, vers 11 heures du soir, il m'arriva d'apercevoir à<br />
côté du lit une espèce de nébulosité plutôt opaque, localisée entre le<br />
malade et moi, ayant la forme d'une grosse betterave avec la pointe vers<br />
le sol, d'une longueur approximative d'un pied et demi, et peut-être aussi<br />
profonde. Le tout était à trois ou quatre pieds du sol, en mesurant la<br />
manifestation de son sommet. Ma première pensée fut qu'il s'agissait de<br />
quelque fumée, bien que ce phénomène parût trop opaque pour être tel, et<br />
qu'il demeurât immobile sur place. En outre, du point où je me trouvais,<br />
je pouvais voir dans les autres chambres, et l'on ne percevait de fumée