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Pauline RIESRECK, rue Liotard, à Genève.)
L'autre cas cité par M. Flammarion a eu pour protagoniste sa propre
mère, qui a écrit à son fils dans les termes suivants :
Une nuit, à Saint-Thiébault, dans notre chambre à coucher, nous
avons été réveillés par un grand bruit, entendant tomber une glace qui
était sur la cheminée, et le porte-montre de ton père. Je me suis levée, et
ai constaté que la glace était tombée sur le foyer, la montre jetée sur le sol
d'un côté, le porte-montre de l'autre. J'ai pensé que tout était brisé, et, ma
foi, très ennuyée, je me suis, recouchée sans en regarder davantage.
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Le matin, en nous levant, nous avons constaté que rien n'avait été
cassé...
Ce matin-là, le facteur nous apporta une lettre nous annonçant la
mort de la tante Boyet, la sœur de ton père, morte cette même nuit, à
Montigny.
La coïncidence est, au moins, bizarre. Tu sais que nous avions fort à
nous plaindre de la conduite de ma belle-sœur envers nous.
M. FLAMMARION ajoute à ce récit les commentaires suivants
Rien de cassé ! Ces choses sont véritablement singulières. Tout se
passe comme s'il s'agissait simplement d'appeler l'attention. Il ne semble
pas, cependant, que ces manifestations soient volontaires, conscientes :
dans ce cas-ci, cela n'aurait aucun sens. La distance de Montigny à Saint-
Thiébault est de 23 kilomètres, à vol d'oiseau. Il me paraît bien, depuis
les centaines de révélations qui m'ont été adressées, que ces transmissions
sont de nature électrique.
Plus loin (pages 308 et suivantes), M. Flammarion explique mieux
sa pensée par ces remarques
Pour les phénomènes subjectifs, nous n'avons pas d'autres
explications à chercher que les transmissions psychiques que nous
connaissons ; mais pour les déplacements réels, les mouvements
constatés, il est tout naturel de penser à l'ELECTRICITÉ, en ayant soin
d'avouer que nous ignorons absolument la nature de cette force. Que
d'exemples ne pourrions-nous citer à l'appui de cette assimilation !...
Quoi qu'il en soit, nous pouvons penser que l'électricité joue un rôle
important dans les phénomènes étudiés ici.
Tel est l'avis de M. Flammarion, qui propose, en somme, une
hypothèse assez semblable à celle « vibratoire »; par conséquent, nous
croyons qu'il ne nous