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éalisaient de cette manière ; conclusion légitime et inévitable si les<br />
manifestations de musique transcendantale s'étaient bornées à cette<br />
catégorie de perceptions strictement personnelles ;<br />
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mais comme il n'en est pas ainsi, et que cette catégorie ne constitue<br />
qu'une branche d'une classe complexe de manifestations du même<br />
genre, alors il était légitime et nécessaire d'envisager la catégorie en<br />
question dans ses rapports avec la classe tout entière des<br />
manifestations, conformément aux méthodes d'investigation<br />
scientifique. En faisant cela, on était amené à conclure que tout<br />
contribue à prouver que les épisodes contenus dans la catégorie de<br />
laquelle nous parlons sont produits par les mêmes causes<br />
transcendantales qui déterminent les autres cas ; d'autant plus que dans<br />
un des cas cités on remarquait un incident qui paraissait appuyer cette<br />
conclusion.<br />
La troisième et la quatrième catégorie du groupe (V et VIe de la<br />
classification) contenaient les cas qui se sont produits au lit de mort et<br />
ceux qui ont eu lieu après un événement de mort. Avec ces faits, on<br />
entrait en plein dans le domaine de l'interprétation spirite des faits. Les<br />
preuves en ce sens abondent, en excluant définitivement les hypothèses<br />
contraires. D'abord, parce que les manifestations musicales se réalisaient<br />
souvent combinées avec des apparitions de défunts au lit de mort, ayant<br />
fréquemment une valeur d'identification spirite ; en ces conditions, on<br />
était amené légitimement à conclure que l'hypothèse qui expliquait ces<br />
dernières devait aussi servir à expliquer les premières. En outre, parce<br />
que les hypothèses suggestive, auto-suggestive et hallucinatoire étaient<br />
éliminées par l'existence d'un groupe de cas à perception « collective »,<br />
et surtout par la circonstance que dans plusieurs des cas en question le<br />
mourant ne participait pas à l'audition collective de musique<br />
transcendantale, ce qui excluait toute possibilité d'expliquer les faits en<br />
supposant une hallucination<br />
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tirant son origine de la mentalité du mourant, d'où elle serait<br />
transmise télépathiquement aux assistants. Ces conclusions étaient enfin<br />
confirmées par des cas de musique transcendantale qui se produisaient<br />
après un événement de mort ; circonstance qui servait à écarter<br />
définitivement l'hypothèse contenue implicitement dans l'objection à