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indélébile dans notre mémoire. »
Ces derniers renseignements, fournis par des personnes ayant habité
longtemps près de l'église d'Avenbury, nous montrent bien que cet
endroit, pour une raison ignorée, était hanté ; la circonstance que les
bruits, les voix, la musique étaient perçus de l'extérieur, même à la
distance de quelques centaines de mètres, et qu'ils cessaient dès que les
percipients s'approchaient de l'église, tendrait à écarter l'explication
psychométrique des faits, pour faire place à celle de la hantise. D'abord,
parce que, conformément à l'hypothèse psychométrique, les perceptions
devraient se réaliser lorsque le sensitif se trouve dans le milieu
psychométrique et non pas à ses alentours ; ensuite, parce que la
circonstance de leur cessation, dès que les percipients s'approchaient de
l'église, n'est guère conciliable avec l'hypothèse envisagée ; en
s'approchant de l'ambiance psycho-métrisée, les perceptions des sensitifs
auraient dû se renforcer et non pas disparaître ; le fait qu'elles
disparaissaient systématiquement suggère l'idée d'une intention vigilante,
à l'origine des manifestations - autre circonstance inconciliable avec
l'hypothèse psychométrique et conforme à l'hypothèse télépathico-spirite,
puisque l'existence d'une intention vigilante suppose un agent intelligent.
VIIe Ces. - Dans mon ouvrage sur Les Phénomènes de Hantise (1),
j'ai cité un cas très intéressant que j'avais extrait des Proceedings of the S.
P. R. (Vol. III, page 126), dans lequel un groupe d'enfants,
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avec leurs parents, voyaient aller et venir dans la maison le
fantôme d'une petite vieille femme. On percevait alors aussi des
sons et bruits de toute sorte, y compris une voix de femme qui
chantait une chanson fort triste. Je place donc ce passage du récit dans
la présente catégorie. Mme VATA-SIMPSON rapporte :
Outre le fantôme de la frêle vieille dame, qui a l'habitude de
circuler à l'étage supérieur, et un autre fantôme d'homme qui apparaît sur
l'escalier, on a des visions diverses, et l'on entend des sons et des
bruits de toute sorte. Très fréquemment, on entend dans la cuisine
des vagissements émouvants de nouveau-né, et nous les entendîmes le
jour même où nous sommes entrés dans la maison ; mais personne de
nous ne douta alors qu'il s'agit d'un nouveau-né authentique, supposant
qu'ils provenaient d'une maison voisine. Mais comme ils se répétaient
et se perpétuaient sans jamais changer de ton, nous ne tardâmes pas à
nous étonner, puis à faire des recherches, jusqu'au jour où nous nous