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qu'il était décédé le 2 octobre, c'est-à-dire deux jours auparavant. - (Signé
E. D'ESPÉRANCE.)
Aussi dans ce cas, le phénomène télékinésique se réalise assez
longtemps après la mort de la personne qui en a été l'agent. En outre, le
lien entre le défunt, la percipiente et l'objet sur lequel s'est exercée la
force supernormale, ressort cette fois plus nettement, par suite d'une
promesse faite, de son vivant, par le décédé, qui avait indiqué son
intention d'exercer, si possible, son influence post mortem précisément
sur cet objet. En tenant compte de ces circonstances, toutes les
hypothèses pseudo-scientifiques proposées jusqu'ici pour expliquer ces
faits tombent absolument, et il ne reste d'autre possibilité que de les
attribuer logiquement à la présence spirituelle du décédé.
XXIe CAs. - Dans cet autre exemple, que j'extrais du livre de
Camille Flammarion : Autour de la Mort (page 280), le phénomène
télékinésique s'exerce Sur une sonnette comme dans les épisodes
analogues, si fréquents dans les « maisons hantées ».
M. A. BLAVET, président de la Société d'Horticulture d'Etampes,
écrit ce qui suit :
Page 160
J'étais au collège de Sens, dans l'Yonne, et j'avais 16 ans, quand je
reçus une lettre de ma sœur qui habitait à Etampes, avec mon père et ma
mère et une bonne.
Ma mère était, à cette époque, très souffrante.
Une nuit, la sonnette, dont le cordon allait de l'alcôve où couchaient
mes parents à la chambre de la bonne, située au premier, cette sonnette,
dis-je, se mit à tinter fortement.
En toute hâte, ma sœur dont la chambre était voisine de celle de la
bonne, vint trouver celle-ci et toutes deux descendirent pour s'informer si
ma mère était malade et pourquoi on appelait.
Mon père et ma mère leur répliquèrent qu'elles avaient rêvé et que
personne n'avait sonné.
Au même moment, un nouveau coup de sonnette se fit entendre.
Mon père sauta de son lit.
Le cordon de la sonnette et son battant étaient encore agités, et sa
bonne faisant la brave, de s'écrier : « Tape, tape, poteau (voulant dire
marteau) ; tu ne me fais pas peur.
Il y avait donc quatre témoins bien éveillés et rien ne pouvait mettre
la sonnette en mouvement qu'une personne de l'alcôve.