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ainsi, car, dans l'ordre des probabilités, nous devrions nous attendre à ce
que, dans la plupart de ces manifestations. le moribond
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seul en soit le percipient, et que les apparitions perçues
collectivement par le moribond et les assistants soient relativement rares,
et plus encore celles perçues par les assistants seuls.
Au sujet de l'interprétation théorique des faits et à un point de vue
absolument scientifique, ils sont encore susceptibles d'être expliqués par
l’hypothèse télépathique, en supposant un phénomène de transmission de
pensée de la part du moribond - sauf des circonstances spéciales.
XLVle CAS. Dans ce premier épisode, l'assistant a la perception
d'un fantôme rudimentaire, probablement en voie de formation. Je
l'extrais du journal of the S. P. R. (1908, p 312). La narratrice et
percipiente est sœur d'un membre de la Société en question. Elle écrit :
Le premier jour de novembre 1905, je me trouvais de service, en
qualité d'infirmière à l'hôpital, et j'eus une expérience intéressante.
J'assistais une certaine Mme S., atteinte de cancer, alitée depuis six
mois à l'hôpital et, ce matin-là, a l’agonie. Elle se trouvait depuis cinq le
coma, et le rythme de la respiration s'était réduit à trois aspirations par
minute. Je fus laissée seule pour l'assister, avec attribution de surveiller
tout changement dans ses conditions et de la protéger des mouches.
J'étais assise près du lit, lisant un article de revue et de temps en temps,
regardant la malade. Vers midi et cinq minutes (il n'y avait pas d'horloge
dans la chambre), tandis que je levais les yeux sur la mourante, je vis de
l'autre côté du lit une figure humaine ; je dis une figure humaine parce
qu'elle était indubitablement telle pour la forme, bien qu'on n'en
distinguât pas les traits, et qu'elle semblât dans son ensemble constituée
de brouillard ou vapeur condensée, avec des bords incertains et confus.
Sa hauteur était à peu près la mienne(5 pieds et 7 pouces).
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Il y avait une fenêtre de chaque côté du lit, et un paravent de bois
recouvert de toile se trouvait derrière la forme. Je notais que les jointures
du paravent étaient visibles à travers le corps vaporeux du fantôme. Je
n'éprouvai aucune sensation de terreur, bien que je ne me sentisse pas
disposée à interroger l'apparition. Je déposai la revue que je lisais, restant
complètement absorbée dans la contemplation du fantôme pour un laps