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et de religions ; ayant perdu son fils à la guerre, il fut poussé par sa
femme à assister à une séance médiumnique durant laquelle furent
obtenues d'excellentes preuves de la présence et de l'identité du jeune
homme. D'autres séances suivirent et d'autres preuves extraordinaires
s'accumulèrent jusqu'à la conviction absolue du sceptique M. Wilkinson,
lequel pour la consolation de tant d'aines souffrantes, se décida à
rapporter les faits dans la revue The London Magazine du mois d'octobre
1917.
J'extrais ce passage de la relation.
Pendant que ma femme avait été à Brighton pour soigner son père
tombé malade (et qui mourut peu de temps après), un matin, vers 8
heures, en plein jour, elle aperçut à son côté l'apparition de son fils.
Aucune explication scientifique, aucune théorie ne pourra jamais lui faire
admettre qu'il s'agissait d'auto suggestion et d'hallucination. Elle est bien
certaine que son fils se trouvait à son côté.
Quelques jours plus tard, elle rentrait à Londres. Elle n'avait raconté
l'événement à personne, en l'attente de me voir à la gare pour m'en faire
part. Le soir de ce même jour, nous nous rendîmes ensemble chez le
médium, Mrs. Annie Brittain ; et dès que nous fûmes en séance les
premières paroles que celle-ci prononça furent les suivantes : « Votre fils
désire que sa mère sache que ce n'était nullement un rêve, mais qu'il lui
fut réellement permis de soulever pour un instant le voile qui nous
sépare ». Puis le médium ajouta : « Jane l'a vu aussi ». Or, Jane est une
amie intime à nous, qui, quelques jours auparavant, avait raconté à ma
femme qu'elle avait vu l'apparition de notre fils en des circonstances qui
excluaient absolument la possibilité d'un rêve. Inutile d'ajouter que Mrs.
Brittain n'avait jamais entendu parler de cette Jane.
Si quelqu'un m'avait dit, il y a seulement un an, que j'aurais pu lire -
je rie dis pas écrire - et croire des
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choses semblables, j'aurais répondu que la chose était impossible.
XLIII CAs. - Il a été recueilli par le docteur Hodgson, et je l'extrais
du vol. VIII, p. 227-228 des Proeeedings of ihe S. P. R.
28 janvier 1891. - Il y a onze ans environ, alors que je me trouvais
dans une grande anxiété au sujet de ma femme atteinte d'un cancer à
l'estomac, je fus informé qu'un médium, Miss Susie Nickerson White,