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prouver aux percipients l'origine transcendantale, et nullement
terrestre, des manifestations auxquelles ils assistaient.
XXIe CAS. - Puisque nous avons touché aux constatations
contradictoires relativement aux mêmes manifestations super
normales, il sera utile d'en rapporter un exemple frappant, bien qu'il ne
soit pas conforme à ceux de cette catégorie, puisque l'audition
musicale n'est pas en rapport avec des événements de mort. Le récit
est court et je l'extrais du Xe volume des Proceedings of the S. P. R.
(page 319). Lady C. écrit :
En octobre 1879, j'étais domiciliée à Bishophorpe, aux alentours de
York, et j'étais couchée près de Miss Z. T. quand, tout à coup, j'ai vu un
fantôme vêtu de blanc qui a traversé la chambre au vol, en partant de la
porte et en
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direction de la fenêtre. C'était un fantôme vaporeux, et il' s'est
évanoui instantanément. J'en suis restée terriblement impressionnée et, en
m'adressant à mon amie, je lui ai demandé : « Avez-vous vu le fantôme ? »
En même temps mon amie me demandait d'une voix non moisis épouvantée
« Avez-vous entendu ce chant ? » J'ai alors répliqué : « J'ai vu un ange qui
traversait la chambre en volant ». Et elle « J'ai entendu chanter un ange ».
Nous sommes restées toutes les deux très impressionnées par cet
événement, mais n'en avons parlé à personne.
Miss Z. T. écrit à la Society for P. R. en confirmant ce qui précède.
Vraisemblablement, en ce cas, il ne s'agit pas de transformation
d'une impulsion télépathique en des perceptions différentes, mais
plutôt de deux manifestations supernormales simultanées qui, par suite
des idiosyncrasies spéciales des percipientes, ont été perçues
séparément.
XXIIe CAS. - Mrs. L. C. GILMOUR, de Borckville (Canada), envoie
au Light (1921, page 373), le récit suivant d'un fait qui s'était produit
au mois de mars de l'année même :
L'état d'un malade s'étant tout à coup aggravé, sa famille, qui était de
confession catholique, envoya chercher le curé de la paroisse.
Malheureusement, le curé était, lui aussi, gravement malade ; toutefois,
montrant un vrai héroïsme chrétien, il voulut se lever pour accourir au
chevet de son paroissien mourant. Après avoir accompli jusqu'au bout son