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nombreuses formes par lesquelles se réalisaient les manifestations
télépathiques, et c'est tout. Alors, comme il fallait les expliquer par la
même hypothèse, ils n'apportaient aucune contribution à la solution
du problème que renferme l'existence de la « musique transcendantale »
proprement dite, qui est celle envisagée dans les quatre dernières
catégories.
Et ces quatre catégories, alors qu'elles se différenciaient
radicalement des deux autres, ne revêtaient pas toutes la même valeur
théorique. Parmi elles, il y en avait qui n'offraient aucune base solide à
l'investigation scientifique et n'acquéraient qu'indirectement une
importance cumulative par suite des inductions scientifiquement
légitimes, tirées du contenu des autres catégories.
Dans la première catégorie de ce deuxième groupe (IIIe de la
classification), on s'occupe des manifestations musicales attribuables à
des hantises. On a
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montré que l'on y rencontrait des circonstances qui permettaient
d'éliminer l'hypothèse hallucinatoire, puisque assez souvent les
percipients ignoraient que les lieux étaient hantés et que des auditions
musicales transcendantales s'y produisaient ; malgré cela, 1'ua à l'insu
de l'autre, ils percevaient cette musique. On peut en dire autant de
l'hypothèse psychométrique, qui était éliminée par de multiples
considérations, inconciliables avec cette hypothèse, surtout la
circonstance que, en certains épisodes, l'audition musicale se produisait
à distance du lieu hanté et cessait brusquement lorsque les percipients
s'en approchaient; précisément le contraire de ce qui aurait dû se
réaliser pour des perceptions psychométriques. En ces conditions, il était
clair qu'une fois écartées les hypothèses hallucinatoire et
psychométrique, il ne restait qu'à avoir recours à l'hypothèse spirite,
par laquelle il était possible d'expliquer d'une manière satisfaisante tous
les modes de réalisation des phénomènes envisagés.
Dans la deuxième catégorie du groupe dont il s'agit (IVe de la
classification), nous avons examiné les manifestations de musique
transcendantale perçue en dehors de tout rapport avec des événements
de mort, ou d'autres circonstances pouvant indiquer des causes
extrinsèques en action ; c'est la catégorie dont nous avons dit qu'elle
n'offrait aucune base solide pour la recherche scientifique.
Effectivement, elle prêtait le flanc à la critique, puisqu'on pouvait
attribuer une genèse hallucinatoire à toutes les manifestations qui se