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frère, alors âgé de 15 ans, tomba gravement malade de pneumonie, et le<br />

médecin qui le soignait, prévint la famille qu'il était en danger de mort. Le<br />

malade ne tarda pas, en effet, à perdre connaissance et resta trois jours en<br />

cet état. Lorsque arriva mon tour de le veiller, avec un ami, il ne parlait plus<br />

et ne donnait plus signe de vie depuis vingt-quatre heures. A minuit, il se leva<br />

sur son séant, ouvrit les yeux et demanda d'où venait cette musique délicieuse.<br />

Il répéta cette phrase à plusieurs reprises, en ajoutant qu'il n'avait jamais<br />

entendu une musique aussi belle, et demanda si nous l'entendions. Mon ami<br />

me dit que cet incident constituait un signe avant-coureur de mort pour mon<br />

frère ; j'étais du même avis ; mais il n'en fut rien. Le patient continua à<br />

écouter la musique transcendantale, y faisant allusion plusieurs fois encore;<br />

ensuite il finit par s'endormir. Quand il se réveilla, il allait beaucoup mieux,<br />

et il ne tarda pas à entrer en convalescence. Il vit encore... (American<br />

Journal of the S. P. R., 1918, page 628.)<br />

XVIIIe CAS. - Je passe à relater des faits dans lesquels les familiers<br />

perçoivent seuls la musique transcendantale au lit de mort.<br />

Page 224<br />

Le Rév. F. FIELDING-OULD, dans un article intitulé : Les<br />

Merveilles des Saints, raconte le suivant épisode :<br />

Une jeune femme appartenant à l'Armée du Salut et, très<br />

probablement, une sainte de Dieu dans toute l'acception du terme, se<br />

trouvait sur son lit de mort à Camborne, en Cornouailles. Durant trois ou<br />

quatre nuits de suite, une musique mystérieuse et très douce résonna<br />

dans sa chambre, à des intervalles fréquents ; les familiers, les amis<br />

pouvaient tous l'entendre. Chaque fois, la musique durait un quart d'heure<br />

environ. Quelquefois elle paraissait commencer à distance, pour<br />

s'approcher ensuite petit à petit, en augmentant graduellement de<br />

sonorité. Durant ces manifestations, la malade resta toujours dans le<br />

coma... (Cité par le Light, 1920, page 155.)<br />

Les cas tels que le précédent, dans lesquels le malade reste<br />

en des conditions comateuses durant la manifestation de la<br />

musique transcendantale, sont théoriquement plus importants que<br />

ceux dans lesquels il la perçoit collectivement avec les assistants.<br />

En effet, en ce dernier cas, on pourrait encore objecter (bien qu'il<br />

s'agisse d'une hypothèse bien gratuite), que le malade fût sujet à<br />

une hallucination pathologique, transmise télépathiquement aux

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