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générique de « télépathie » comprend en réalité des manifestations de<br />
différentes espèces. Quand ils se produisent à courte distance, on<br />
pourrait les identifier avec la transmission de la pensée (comprise dans la<br />
signification classique d'un système de vibrations psychiques qui se<br />
répandent par des ondes concentriques d'un cerveau à l'autre). Mais il<br />
n'en serait plus de même lorsqu'elles se manifestent au delà d'une certaine<br />
limite ; dans ce cas, on pourrait encore les appeler télépathiques, mais<br />
non pas dans la signification<br />
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« vibratoire », plutôt dans celle de « communication directe entre un<br />
esprit et l'autre ».<br />
Enfin, on serait amené à reconnaître que, dans les deux catégories<br />
de manifestations, on peut rencontrer des épisodes qui, tout en étant<br />
absolument analogues à ceux télépathiques, appartiennent en réalité à la<br />
classe des manifestations spirites proprement dites (impliquant la<br />
présence sur place de l'esprit qui vient de se désincarner, ou bien un<br />
phénomène de communication télépathico-spirite entre un décédé et des<br />
vivants) ; et qui, quelquefois, appartiennent à la classe des phénomènes<br />
de « bilocation » (impliquant la présence sur place de l'esprit d'un vivant,<br />
plongé, en ce moment, dans le sommeil naturel ou provoqué.<br />
Ces considérations montrent l'importance théorique des<br />
phénomènes de télékinésie dans leur forme spontanée de réalisation.<br />
Cependant, ils sont parmi les plus négligés de la phénoménologie<br />
métapsychique - ce qui est dû vraisemblablement à ceci : que si l'on veut<br />
les envisager au point de vue scientifique, ils ne présentent pas des modes<br />
de réalisation assez complexes pour pouvoir être considérés comme des<br />
faits réels ; en effet, on ne peut pas facilement éliminer pour eux<br />
l'objection des « coïncidences casuelles ». Je m'empresse néanmoins de<br />
remarquer que cette objection ne pourrait être regardée comme bien<br />
fondée que dans l'hypothèse absurde qu'on prétendit discuter les<br />
différents cas isolément. Mais comme cela n'est pas admissible, il faut en<br />
conclure que, s'il est vrai qu'un portrait tombé ou une horloge arrêtée en<br />
rapport avec un événement de mort, ne prouvent rien absolument, si ce<br />
n'est qu'un cas de coïncidence accidentelle, il n'est pas moins certain que,<br />
si ces sortes de coïncidences se répètent cent fois en rapport<br />
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avec cent cas de mort, alors l'accumulation des coïncidences en