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laquelle nous faisons allusion : celle de la « télépathie entre vivants ».
Il est manifeste, en effet, qu'on ne pouvait plus avoir recours à cette
hypothèse lorsque les phénomènes de musique transcendantale se
produisaient quinze jours, trois mois après le décès de l'individu en
rapport avec les phénomènes dont il s'agissait ; et d'autant moins,
lorsque ceux-ci se répétaient durant des années et à des dates fixes -
circonstance très importante, puisqu'elle montre l'existence d'une
intention vigilante, qu'on ne peut certainement pas expliquer par la
télépathie entre des vivants. Je note, en outre, que dans la catégorie
dont il s'agit on rencontrait des cas complexes pouvant constituer de
bonnes preuves d'identification spirite ; par exemple, lorsque,
simultanément à une manifestation musicale au lit de mort, le malade
apercevait le fantôme du défunt directement visé par la
manifestation ; et ceci, avec le précédent très remarquable que, ni le
mourant, ni les assistants ne connaissaient la mort de la personne
apparue au lit de mort.
Il en résulte que les manifestations de musique transcendantale,
quoiqu'elles ne constituent qu'une modeste brancha de l'arbre imposant
et richement branchu des manifestations supernormales, contribuent
toutefois, elles aussi, à démontrer la vérité que, depuis plusieurs années,
l'auteur s'efforce de rendre manifeste au moyen d'une longue série de
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monographies : à savoir, que les nombreuses branches de la
métapsychique, lorsqu'on les analyse sans idée préconçues et avec une
méthode rigoureusement scientifique, convergent toutes, comme à un
centre, vers la démonstration expérimentale de l'existence et de la
survivance de l'âme. Et l'on sait que, dans le domaine scientifique, on
ne peut fournir une preuve meilleure à l'appui d'une hypothèse, que
celle grâce à laquelle on montre qu'une multitude hétérogène de faits
convergent tous à prouver son bien fondé. C'est là ce qu'on appelle la
« preuve cruciale », ou « preuve des preuves »,et l'hypothèse qui en sort
victorieuse se transforme en vérité solidement acquise par la science ;
mais les hypothèses scientifiques qui sont parvenues à la constituer
sont bien rares. Eh bien, dès maintenant l'on peut affirmer, sans crainte
d'erreur, que l'hypothèse spirite est sortie victorieuse de cette épreuve ;
les 24 monographies publiées par l'auteur, précisément dans le but de
soumettre l'hypothèse spirite à la « preuve des preuves », suffisent à le
démontrer.