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Groupes de jeunes et pratiques de prévention spécialisée

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est possible d’organiser une rencontre <strong>jeunes</strong> - élus afin clarifier ou <strong>de</strong> faire aboutir la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<strong>jeunes</strong>.En 2007, l’équipe a rencontré 247 <strong>jeunes</strong> <strong>et</strong> en a suivi 121. On notera donc que la moitié <strong>de</strong>srencontres débouche sur un accompagnement. Les trois quarts <strong>de</strong>s <strong>jeunes</strong> connus sont <strong>de</strong>s garçons,la proportion est même légèrement supérieure en ce qui concerne les <strong>jeunes</strong> suivis.La moitié <strong>de</strong> la population totale connue par l’équipe (rappel : 247) est constituée <strong>de</strong> nouveaux<strong>jeunes</strong> rencontrés dans l’année. On voit donc bien qu’une <strong>de</strong>s priorités, d’ailleurs affichée parl’équipe, est <strong>de</strong> continuellement lier <strong>de</strong> nouveaux contacts avec <strong>de</strong>s <strong>jeunes</strong>. La proportion atteintpresque les 2/3 pour les <strong>jeunes</strong> filles, ce qui laisse supposer une augmentation <strong>de</strong> la fréquentation<strong>de</strong>s espaces publics par les filles sur le territoire.Enfin, on notera que l’équipe dispose d’un local situé à Saint Jean <strong>de</strong> Moirans <strong>de</strong>stiné non pas àrecevoir les <strong>jeunes</strong> (sauf pour un objectif précis tel que leur perm<strong>et</strong>tre d’accé<strong>de</strong>r à Intern<strong>et</strong> pour <strong>de</strong>srecherches spécifiques) mais plutôt à offrir à l’équipe un lieu au sein duquel elle peut se r<strong>et</strong>rouver. Enoutre, les éducateurs disposent d’un véhicule leur perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> se déplacer sur le territoire, maiségalement d’accompagner les <strong>jeunes</strong> dans les diverses démarches qui peuvent être nécessaires àleur processus d’insertion sociale ou professionnelle.L’émergence <strong>de</strong> nouveaux territoires d’intervention : vers un renouvellement <strong>de</strong>sproblématiques « <strong>jeunes</strong>se » <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> la prévention spécialisée ?On comprend bien que le territoire du Pays Voironnais, par ses spécificités, implique unrenouvellement <strong>de</strong> certaines <strong>de</strong>s modalités d’intervention <strong>de</strong> la prévention spécialisée. Le choix duservice, à la mise en place <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te nouvelle équipe, a été <strong>de</strong> recruter <strong>de</strong>s professionnels du servicequi intervenaient alors sur d’autres territoires afin <strong>de</strong> ne pas dénaturer l’intervention <strong>et</strong> <strong>de</strong> respecterles exigences propres à la Prévention spécialisée bien que le contexte local implique lerenouvellement <strong>de</strong> certaines modalités <strong>de</strong> travail.D’abord, le contexte social <strong>de</strong> ces espaces ruraux ou semi ruraux est particulier. Les problématiquespropres à la <strong>jeunes</strong>se en difficulté sont souvent i<strong>de</strong>ntiques <strong>de</strong> celles rencontrées en milieu urbain,mais la massification est moins forte car la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> la population est plus faible. Et si en moyennele niveau <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s ménages est plus élevé qu’en ville, il n’en reste pas moins que les <strong>jeunes</strong>rencontrent <strong>de</strong> réelles difficultés d’insertion sociale <strong>et</strong> professionnelle, <strong>et</strong> parfois comportementales.Une partie <strong>de</strong> ceux-ci appartiennent aux familles nouvellement arrivées, dont les parents travaillenten général en ville <strong>et</strong> rentrent tardivement le soir, laissant parfois leurs adolescents livrés à euxmêmes.Toutefois, peu <strong>de</strong> structures d’accueil ou d’animation sont à leur disposition, comme celapeut exister en ville. Ainsi, on peut noter <strong>de</strong> façon plus générale que ces familles appliquent un mo<strong>de</strong><strong>de</strong> vie citadin dans leur nouveau lieu <strong>de</strong> vie, alors que les dispositifs <strong>de</strong> prise en charge ne sont pasles mêmes, m<strong>et</strong>tant ainsi à mal les fonctionnements ruraux traditionnels.Ensuite, comme cela a déjà été présenté plus haut, un lien plus direct avec les élus <strong>et</strong> technicienscommunaux ou intercommunaux existe. L’interpellation <strong>de</strong> l’équipe lorsque <strong>de</strong>s regroupements <strong>de</strong><strong>jeunes</strong> sont repérés, y compris parfois sur les territoires prioritaires, répond à une nécessité <strong>de</strong><strong>Groupes</strong> <strong>de</strong> <strong>jeunes</strong> <strong>et</strong> <strong>pratiques</strong> <strong>de</strong> prévention spécialisée – CTPS 2010 - Page 100

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