esponsables du collège qui, lors <strong>de</strong>s temps scolaires, peuvent repérer <strong>de</strong>s situations individuellesdifficiles <strong>et</strong> sont présents à certains moments dans l’établissement pour y rencontrer les <strong>jeunes</strong>.Enfin, l’installation récente, en janvier 2007, du Programme <strong>de</strong> Réussite Educative (PRE), complèteles initiatives <strong>de</strong>s établissements mais hors du cadre scolaire, dans une logique d’accompagnementindividuel renforcé <strong>et</strong> par la mobilisation <strong>de</strong>s ressources partenariales. La démarche du PRE est <strong>de</strong>travailler au cas par cas, sur mesure <strong>et</strong> avec une approche globale <strong>de</strong> la situation, ce qui peutconduire à une sollicitation <strong>de</strong> la Prévention spécialisée sur un aspect précis.Les partenaires « <strong>jeunes</strong>se »Outre les établissements scolaires <strong>et</strong> les initiatives qui leur sont rattachées, il existe <strong>de</strong>s structures <strong>et</strong>dispositifs spécifiquement <strong>de</strong>stinés à la <strong>jeunes</strong>se. Il s’agit notamment <strong>de</strong>s structures d’animationtournées vers le sport (Centre <strong>de</strong> Loisirs <strong>de</strong> la Jeunesse) ou vers le socioculturel (<strong>de</strong>ux équipementssocioculturels 100 ) même si dans ce <strong>de</strong>rnier cas, la <strong>jeunes</strong>se constitue la cible principale mais nonunique.Proposant <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> loisir, récréatives, <strong>de</strong> pleine nature, ces associations insistent sur ladimension éducative <strong>de</strong> leur action associée à un double objectif d’apprentissage du « vivreensemble » <strong>et</strong> <strong>de</strong> prévention pour les adolescents <strong>et</strong> les <strong>jeunes</strong> adultes. Animateurs du CLJ <strong>et</strong> ducentre socioculturel <strong>de</strong> la Klebsau participent aux « animations <strong>de</strong> rue » organisées en lien avec leséducateurs <strong>de</strong> prévention spécialisée <strong>et</strong> vont ainsi à la rencontre <strong>de</strong>s <strong>jeunes</strong>. Ils ne s’engagent ni dansun travail <strong>de</strong> rue ni dans les accompagnements individuels qui restent le fait <strong>de</strong>s éducateurs, maischerchent à entrer en contact avec les <strong>jeunes</strong> fragiles <strong>et</strong> à les intégrer dans <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> groupeavec l’espoir <strong>de</strong> recréer chez eux <strong>de</strong> la confiance <strong>et</strong> <strong>de</strong> les réinstaller dans une dynamique positive.Affichant son investissement particulier en direction <strong>de</strong>s publics <strong>jeunes</strong>, le centre social <strong>de</strong> la Klebsauest sur le point d’initier <strong>de</strong>s « Etats généraux <strong>de</strong> la <strong>jeunes</strong>se » en partenariat avec les acteurs <strong>de</strong>proximité, rappelant par là même sa fonction d’animation globale du quartier. Dans un registredifférent <strong>et</strong> en lien avec son origine institutionnelle puisqu’il est né d’une initiative <strong>de</strong> la Policenationale, le CLJ joue un rôle important en matière <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> la délinquance. Il est missionnépour accueillir les <strong>jeunes</strong> exclus du système scolaire, par convention avec les <strong>de</strong>ux collèges duquartier, <strong>et</strong> les <strong>jeunes</strong> signalés par la police à la suite d’actes <strong>de</strong> violence ou d’agressions, <strong>et</strong> pourlesquels il engage un travail <strong>de</strong> type éducatif <strong>et</strong> <strong>de</strong> rappel à la loi.Sur le plan <strong>de</strong> l’insertion professionnelle, plusieurs partenaires <strong>et</strong> structures sont présents. Nousavons déjà signalé la présence d’un Relais emploi, géré par la ville <strong>de</strong> Strasbourg <strong>et</strong> intégré au PLIE <strong>de</strong>la Communauté urbaine <strong>de</strong> Strasbourg. Des chantiers menés sur place par <strong>de</strong>s structures d’insertionpar l’économique sont susceptibles d’accueillir les <strong>jeunes</strong> du quartier. Des emplois sont, d’ailleurs,réservés aux habitants du quartier dans le cadre <strong>de</strong> l’opération <strong>de</strong> démolition prévue par le proj<strong>et</strong>ANRU. Les <strong>jeunes</strong> qui le souhaitent peuvent, également, se rendre au Point Accueil Jeunesse (PIJ)implanté dans le site proche <strong>de</strong> la Meinau <strong>et</strong> qui comprend le Neuhof dans son périmètred’intervention. Ce PIJ ne fonctionne pas sur le modèle classique. Sous l’impulsion <strong>de</strong> soncoordinateur, il s’est donné <strong>de</strong>s missions élargies qu’illustre l’appellation <strong>de</strong> « Maison <strong>de</strong>s Potes »choisie pour désigner c<strong>et</strong>te action. La mise à disposition d’informations s’enrichit <strong>de</strong> fonctions100 Il existe <strong>de</strong>ux équipements socio-culturels, le centre socio-culturel <strong>de</strong> la Klebsau <strong>et</strong> la Maison <strong>de</strong> Quartier <strong>de</strong>Ziegelvasseur, situés dans le secteur <strong>de</strong> la JEEP<strong>Groupes</strong> <strong>de</strong> <strong>jeunes</strong> <strong>et</strong> <strong>pratiques</strong> <strong>de</strong> prévention spécialisée – CTPS 2010 - Page 111
d’animation <strong>et</strong> d’accompagnement <strong>de</strong> l’insertion professionnelle <strong>de</strong>s <strong>jeunes</strong> (explication du droit dutravail, i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> personnes ressources…) avec une visée globale d’éducation à la citoyenn<strong>et</strong>é.Concrètement, cela signifie qu’à l’occasion <strong>de</strong> l’échange qui s’effectue lors d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>d’information s’engage un processus beaucoup plus large visant à ai<strong>de</strong>r les <strong>jeunes</strong> à acquérir <strong>de</strong>srepères, à aller vers l’autonomie, à réaliser leur insertion sociale.Maison <strong>de</strong>s Potes, CLJ <strong>et</strong> Centres sociaux sont <strong>de</strong>s partenaires habituels <strong>de</strong> la prévention spécialiséeavec laquelle ils mènent <strong>de</strong>s actions complémentaires.C<strong>et</strong>te brève approche <strong>de</strong>s dispositifs <strong>et</strong> <strong>de</strong>s acteurs montre le fort investissement dont le quartier afait l’obj<strong>et</strong>. La plupart <strong>de</strong>s dispositifs actuels <strong>de</strong> lutte contre les différentes formes d’exclusion sontprésents : PRE, CEL, PEL, CUCS, ANRU, GPV… Ce fait tient à la réalité fortement dégradée du tissusocio-économique du quartier, mais aussi à la mobilisation <strong>de</strong>s acteurs locaux pour capter <strong>de</strong>sdispositifs, <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> accroître leur capacité d’action en direction <strong>de</strong> la populationd’habitants. La <strong>de</strong>nsité institutionnelle s’accompagne d’une diversité d’intervenants dont le cadre <strong>de</strong>travail est plus ou moins pérenne car parfois lié à la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s programmes qui leur ont donnénaissance. Assistants sociaux, coordonnateur ZEP/REP, médiateurs scolaire <strong>et</strong> interculturel, « femmesrelais », médiateurs <strong>de</strong> quartier, animateurs socioculturels <strong>et</strong> autres professionnels ou bénévolesarpentent le quartier dans un contexte qualifié <strong>de</strong> bonne entente.Les <strong>de</strong>ux équipes <strong>de</strong> Prévention spécialisée présentes dans le quartier y tiennent une placespécifique liée à leur vocation d’intervention. L’une dépend <strong>de</strong> l’Association Locale <strong>de</strong> Prévention(ALP), la secon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’association JEEP.2 - La Prévention spécialiséeLa JEEP : <strong>de</strong> l’éducation populaire { la prévention spécialiséeNée en 1957, « Jeunes Equipes d’Education Populaire » est, à l’origine, une association d’éducationpopulaire <strong>de</strong>stinée à la <strong>jeunes</strong>se <strong>et</strong> développant <strong>de</strong>s activités à but socio-éducatif <strong>et</strong> culturel. Ellecrée <strong>et</strong> anime <strong>de</strong>s clubs <strong>de</strong> <strong>jeunes</strong> encadrés par <strong>de</strong>s bénévoles <strong>et</strong> très liés alors aux paroissesprotestantes <strong>de</strong> la ville, avec une finalité clairement affichée qui est l’accès <strong>de</strong> tous à la culture. Cesactions perm<strong>et</strong>tent à la JEEP d’acquérir à travers <strong>de</strong>s <strong>pratiques</strong> socio-éducatives une connaissance dupublic jeune <strong>et</strong> <strong>de</strong>s savoir-faire. Les missions évoluent dans les années 70. Les activités <strong>de</strong> loisirs <strong>et</strong>d’encadrement <strong>de</strong>s <strong>jeunes</strong> disparaissent, alors que se développe une activité <strong>de</strong> Préventionspécialisée. Le premier éducateur est recruté en 1969. L’émergence <strong>de</strong>s problèmes dans les quartiers<strong>de</strong> banlieue, la sollicitation <strong>de</strong> l’association par les pouvoirs publics dans un contexte local <strong>de</strong>« démocratie chrétienne » <strong>et</strong> le processus interne <strong>de</strong> professionnalisation expliquent le changementqui se produit dans la pério<strong>de</strong>. Aujourd’hui, l’association se consacre entièrement à la Préventionspécialisée. A l’exception d’un club <strong>de</strong> loisir encore rattaché à la structure, il n’y a pas d’autre activitédans le champ <strong>de</strong> l’accueil, <strong>de</strong> la prévention, <strong>de</strong> l’accompagnement ou <strong>de</strong> l’insertion <strong>de</strong>s <strong>jeunes</strong>.L’histoire a façonné différentes modalités <strong>de</strong> travail, évoluant du modèle du « club <strong>de</strong> prévention » àcelui <strong>de</strong>s « équipes <strong>de</strong> prévention ».<strong>Groupes</strong> <strong>de</strong> <strong>jeunes</strong> <strong>et</strong> <strong>pratiques</strong> <strong>de</strong> prévention spécialisée – CTPS 2010 - Page 112
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DESCOURTIS Jean-Luc, directeur, ARC
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CHOBEAUX François, Les nomades du
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Communauté d’agglomération du P