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Carli, dans ses Lettres sur l’Amérique 34 ; enfin Larcher, dans ses Notes<br />

de la Traduction d’Hérodote 35 .<br />

Ce dernier donne même la figure de ces prétendus Phallus ; et<br />

cette figure est exactement la même que celle des croix qui pendent sur<br />

la poitrine de nos femmes dévotes ou galantes, et sur celle des évêques.<br />

Il donne aussi la figure du triple Phallus ou triphallus ; et cette figure<br />

rappelle celle des triples croix qu’on porte en procession devant le pape<br />

ou devant des prélats éminents.<br />

Les croix sont fort anciennes, et paraissent originaires de l'Égypte.<br />

Le signe sacré du Tau, image des colonnes cruciformes et adorées, que<br />

les Égyptiens appelaient Thoth, et dont ils firent une divinité, était une<br />

croix. Ce signe formait aussi un caractère alphabétique dont notre T<br />

représente, sinon la figure exacte, du moins la valeur accentuelle.<br />

Lorsque les chrétiens démolirent, vers la fin du IVe siècle, le<br />

fameux temple de Sérapis, <strong>à</strong> Alexandrie, ils y trouvèrent plusieurs croix<br />

gravées sur des pierres. C'est cette circonstance, dit l’historien<br />

Sozomène, qui détermina plusieurs païens <strong>à</strong> embrasser le<br />

christianisme 36 .<br />

Quant <strong>à</strong> la croix surmontée d’un anneau, elle était et elle est<br />

encore le signe de la planète appelée Vénus. L’anneau ou le cercle<br />

indique la planète ; et le Tau qui lui est adjoint la caractérise.<br />

Ceux qui connaissent parfaitement la forme du Phallus, ne<br />

pourront se persuader qu’une croix est son image. D’ailleurs, dans les<br />

mêmes monuments égyptiens, on voit des croix toutes simples, et des<br />

Phallus d’après nature. Les Égyptiens n’auraient pas en même temps<br />

représenté le même objet par des figures si dissemblables. Mais<br />

revenons <strong>à</strong> l’histoire du Phallus chez les Égyptiens.<br />

34 T. I, p. 499, et t. II, pp. 504 et 505.<br />

35 Traduction d’Hérodote, par Larcher, dernière édition, t. II, pp. 270 et 272.<br />

36 Histoire ecclésiastique de Fleury, liv. XIX, p. 600.<br />

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