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Codes : - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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définit en relation avec la finalité <strong>de</strong> la traduction (1992 : XVI) 98 :<br />

Äquivalenz ist [...] ein relativer Begriff. [...] Es ist überflüssig zu betonen, daß „völlige Äquivalenz“<br />

im Bereich <strong>de</strong>r Übersetzung nicht zu erreichen sei, solange man nicht gleichzeitig angibt, in bezug auf<br />

welche Faktoren, auf welches tertium comparationis die Äquivalenz angestrebt wird. Wür<strong>de</strong> man<br />

darunter stillschweigend „Invarianz aller beteiligten Faktoren“ verstehen, so könnte <strong>de</strong>r Terminus<br />

ohne Scha<strong>de</strong>n durch „Gleichheit“ ersetzt wer<strong>de</strong>n. (Albrecht 1990 : 74)<br />

La traduction a pour projet <strong>de</strong> maintenir certaines caractéristiques du texte source<br />

invariantes, le tertium comparationis <strong>de</strong> la traduction : « Invarianzfor<strong>de</strong>rungen wer<strong>de</strong>n<br />

erhoben, Äquivalenz liegt dann vor, wenn diese For<strong>de</strong>rungen erfüllt wer<strong>de</strong>n », explique<br />

Albrecht (1990 : 75). Enfin, le concept <strong>de</strong> l’adéquation qualifie les moyens mis en œuvre au<br />

regard du projet d’équivalence.<br />

En conclusion, la traduction exige du traducteur une interprétation du texte source, une<br />

hiérarchisation <strong>de</strong>s invariants et une recherche <strong>de</strong> moyens adéquats pour atteindre<br />

l’équivalence. L’équivalence est entendue comme la relation intertextuelle qui lie un texte<br />

source et sa traduction : elle est un projet (Albrecht 1990 : 75). Elle est également un résultat<br />

lié à l’invariance <strong>de</strong>s composants textuels repérés, sélectionnés et hiérarchisés par le<br />

traducteur. Lorsque l’invariance <strong>de</strong> ces composants est respectée, le texte cible est<br />

équivalent. Si Albrecht insiste sur le caractère dynamique <strong>de</strong> l’adéquation « eine<br />

dynamische, prozeßorientierte Relation » (1990 : 78), nous adoptons le terme avec <strong>de</strong>ux<br />

acceptions, l’une processuelle, l’autre résultative. Enfin, l’équivalence, dans son acception<br />

résultative, est une notion graduable (1990 : 75-76).<br />

2.2 Les objectifs <strong>de</strong> la linguistique contrastive<br />

La linguistique contrastive procè<strong>de</strong> à une comparaison, entre <strong>de</strong>ux ou plusieurs langues, d’un<br />

élément <strong>de</strong> la langue, au sens saussurien, afin <strong>de</strong> déterminer les convergences et les<br />

divergences interlangagières (Althaus et al. 1980 : 633 ; Fisiak 1980 : 1). L’objet <strong>de</strong> la<br />

comparaison est le tertium comparationis 99 .<br />

98 Voir également Eco (2006 : 410-433).<br />

99 Déterminer un tertium comparationis théoriquement supralangagier comporte une difficulté fondamentale à<br />

laquelle Benveniste a rendu attentif. En examinant la <strong>de</strong>scription aristotélicienne du langage en termes <strong>de</strong><br />

catégories sémantico-logique, il en a révélé le caractère « égocentriste » (1966 : 73). La définition <strong>de</strong> ces<br />

catégories était, en réalité, guidée par la grammaire <strong>de</strong> la langue grecque.<br />

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