Codes : - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

- Jamais de la vie, mentez-vous avec allégresse. […]
- Si ce rusé salaud croit qu’il va arranger les bidons
avec trois lilas et deux tulipes, il se trompe drôlement,
dit Justine.
Mais vous notez dans sa voix une certaine douceur.
(de Buron, Qui c’est, ce garçon ? : 274)
fröhlich.
„Wenn dieser gerissene Mistkerl meint, seine
Schandtaten mit drei Fliederzweigen und zwei Tulpen
ungeschehen machen zu können, dann hat er sich aber
schön geschnitten“, so Justine.
Doch in ihrer Stimme registrieren Sie eine gewisse
Weichheit. (Kuhn : 290-291)
Verbe introducteur et anaphore ou phrase clivée
Gegen Abend hatte ich zum erstenmal einen
Menschen erkannt, meinen Großvater. Er hatte sich
neben mir auf einen Sessel gesetzt und meine Hand
festgehalten. [...] Er, der nur wenige hundert Schritte
in einem anderen, in dem sogenannten chirurgischen
Gebäudekomplex desselben Krankenhauses
untergebracht war, werde mich von jetzt an täglich
besuchen, so mein Großvater. (Bernhard, Der Atem :
21-22)
Vers le soir j’avais reconnu pour la première fois un
être humain : mon grand-père. Il s’était assis à côté de
moi sur un fauteuil et m’avait tenu la main. [...] Lui
qui n’était logé qu’à quelques centaines de pas dans un
autre complexe de bâtiments du même hôpital, celui
qu’on appelle le complexe chirurgical, viendrait me
rendre visite journellement à partir de maintenant,
c’est ce que me dit mon grand-père. (Kohn : 222)
Ich müsse aber, unabhängig von geistigem und
seelischem Aufschwung, wie mein Großvater es
nannte, mit noch bedeutend größerer Körperschwäche
als jetzt rechnen [...]. Aber die Seele und der Geist
beherrschen den Körper, so mein Großvater. Der
geschwächteste Körper kann von einem starken Geist
oder von einer starken Seele oder von diesen beiden
zusammen gerettet werden, so er. (Bernhard, Der
Atem : 56-57)
Wenn wir auf die natürliche Weise krank werden und
ein solches Krankenhaus aufsuchen müssen, können
wir von Glück reden, so mein Großvater. (Bernhard,
Der Atem : 61)
Wir hielten uns jetzt, indem wir uns in dem
Krankenhaus aufhielten, nicht möglicherweise,
sondern ganz sicher in dem für uns beide
lebensrettenden Denkbezirk auf, so er. (Bernhard, Der
Atem : 63)
Auf ihre Ottomane hingestreckt, das Gesicht mit den
Händen bedeckt und wieder noch im Kissen
verborgen, machte sie sich, überwältigt von Scham,
Schrecken und Wonne, das Geständnis ihrer
Leidenschaft.
„Großer Gott, ich liebe ihn ja, liebe ihn, wie ich nie
geliebt, ist das denn zu fassen? [...] Ich will glauben an
das Wunder meiner Seele und Sinne, will das
Naturwunder verehren meines schmerz- und
schamhaften Seelenfrühlings, und meine Scham soll
nur der Begnadung gelten durch diese späte
Heimsuchung...“.
So Rosalie, für sich allein, an jenem Abend. (Mann,
Die Betrogene : 45-49)
(Anna tente de détourner sa mère d’un amour
impossible)
„[...] Dann geben wir das Haus hier auf und siedeln
nach Köln oder Frankfurt über oder an einen schönen
Indépendamment de mon essor intellectuel et
psychique, selon les termes de mon grand-père, il me
fallait pourtant compter avec une faiblesse physique
encore considérablement plus grande qu’à présent
[…]. Mais l’âme et l’esprit gouvernent le corps, ainsi
disait mon grand-père. Le corps le plus affaibli peut
être sauvé par un esprit vigoureux ou une âme
vigoureuse ou par l’association de cet esprit et de cette
âme, ainsi disait-il. (Kohn : 242-243)
Si nous tombons malades de la façon naturelle et
devons aller dans un pareil hôpital, nous pouvons dire
que nous avons de la chance, ainsi parlait mon
grand-père. (Kohn :245)
En séjournant à l’hôpital, nous ne séjournions pas
probablement mais tout à fait certainement dans le
district de la pensée qui pour tous les deux nous
sauvait la vie, ainsi disait-il. (Kohn : 247)
Etendue sur son ottomane, le visage caché dans ses
mains et enfoui dans les coussins, accablée de honte,
d’effroi et d’extase, elle s’avoua sa passion.
« Grands dieux, mais c’est que je l’aime, je l’aime
comme je n’ai jamais aimé ! Est-ce concevable ? [...]
Je veux croire au miracle de mon âme et de mes sens,
je veux adorer le miracle de la nature, le douloureux et
honteux printemps de mon âge et de mes sens, et ma
confusion n’aura d’autre motif que la grâce qui m’est
dispensée par cette tardive visitation. »
Voilà ce que se disait Rosalie, pour elle seule, ce
soir-là. (Servicen : 67-73)
« [...] Nous renoncerons à cette maison et nous
émigrerons à Cologne ou Francfort, ou dans quelque
beau coin du Taunus, et tu laisseras ici ce qui te
tourmentait et risquait de te détruire ; tu l’oublieras par
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