Codes : - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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ien ! qu’elle parte en emportant<br />
ma malle », répliqua Aschenbach<br />
impatienté. (Bertaux et Sigwalt :<br />
67)<br />
- Alors, qu’elle parte et emporte<br />
mes bagages répliqua Aschenbach<br />
irrité [...] (Jaccottet : 86)<br />
n’avait qu’à partir en emportant sa<br />
valise », rétorqua Aschenbach<br />
irrité. (Nesme et Costadura : 135)<br />
Der Mann zog sich zögernd zurück, um nach fünf Minuten wie<strong>de</strong>r aufzutreten. Unmöglich, daß <strong>de</strong>r Wagen<br />
länger warte. Dann möge er fahren und seinen Koffer mitnehmen, entgegnete Aschenbach gereizt. Er selbst<br />
wolle zur gegebenen Zeit das öffentliche Dampfboot benutzen und bitte, die Sorge um sein Fortkommen<br />
ihm selber zu überlassen. Der Angestellte verbeugte sich. (Mann, Der Tod in Venedig : 44-45)<br />
DI régi DI régi DIL<br />
L’homme se retira à contrecœur<br />
pour reparaître au bout <strong>de</strong> cinq<br />
minutes. Impossible à la voiture<br />
d’attendre plus longtemps. « Eh<br />
bien ! qu’elle parte en emportant<br />
ma malle », répliqua Aschenbach<br />
impatienté. Lui-même allait,<br />
ajouta-t-il, prendre à l’heure<br />
voulue la ve<strong>de</strong>tte et <strong>de</strong>mandait<br />
qu’on lui laissât le soin <strong>de</strong> se<br />
débrouiller tout seul. L’employé<br />
s’inclina. (Bertaux et Sigwalt : 67)<br />
L’homme se retira en hésitant, pour<br />
revenir cinq minutes après.<br />
Impossible que la voiture attendît<br />
plus longtemps.<br />
- Alors, qu’elle parte et emporte<br />
mes bagages répliqua Aschenbach<br />
irrité, en ajoutant qu’il prendrait<br />
le vaporetto à l’heure voulue et<br />
en <strong>de</strong>mandant qu’on le laissât se<br />
débrouiller tout seul.<br />
L’employé s'inclina. (Jaccottet : 86)<br />
L’homme se retira en hésitant pour<br />
revenir cinq minutes plus tard.<br />
Impossible <strong>de</strong> faire attendre plus<br />
longtemps la voiture. « Alors elle<br />
n’avait qu’à partir en emportant sa<br />
valise », rétorqua Aschenbach<br />
irrité. Lui-même comptait en<br />
temps utile emprunter le bateau à<br />
vapeur public et <strong>de</strong>mandait<br />
qu’on lui laissât le soin <strong>de</strong><br />
s’acheminer. L’employé s’inclina.<br />
(Nesme et Costadura : 135)<br />
Da erklärte <strong>de</strong>nn Aschenbach, daß er ohne sein Gepäck nicht zu reisen wünsche, son<strong>de</strong>rn umzukehren und das<br />
Wie<strong>de</strong>reintreffen <strong>de</strong>s Stückes im Bä<strong>de</strong>r-Hotel zu erwarten entschlossen sei. Ob das Motorboot <strong>de</strong>r<br />
Gesellschaft am Bahnhof liege. Der Mann beteuerte, es liege vor <strong>de</strong>r Tür. (Mann, Der Tod in Venedig : 47)<br />
DI régi DI régi DIL<br />
Aschenbach déclara donc qu’il<br />
n’avait pas envie <strong>de</strong> partir sans ses<br />
bagages et qu’il était décidé à<br />
retourner à l’Hôtel <strong>de</strong>s Bains et à y<br />
attendre le retour du colis. Il<br />
<strong>de</strong>manda si le canot automobile<br />
<strong>de</strong> la Compagnie était arrêté<br />
<strong>de</strong>vant la gare. L’homme affirma<br />
qu’il était à quai <strong>de</strong>vant la porte.<br />
(Bertaux et Sigwalt : 70)<br />
Aschenbach déclara alors qu’il ne<br />
tenait pas du tout à partir sans ses<br />
bagages, mais qu’il était déterminé<br />
à rentrer à l'Hôtel <strong>de</strong>s Bains pour y<br />
attendre le retour <strong>de</strong> sa malle. Il<br />
<strong>de</strong>manda si le canot <strong>de</strong> la<br />
Compagnie était encore <strong>de</strong>vant la<br />
gare. L’homme assura qu’il était à<br />
la porte. (Jaccottet : 90-91)<br />
Aschenbach déclara alors qu’il ne<br />
voulait pas voyager sans ses<br />
bagages, et qu’il était décidé à<br />
rebrousser chemin et à attendre le<br />
retour <strong>de</strong> sa malle à l'hôtel <strong>de</strong>s<br />
Bains. Le bateau <strong>de</strong> la compagnie<br />
était-il ancré à la gare ? L’homme<br />
confirma qu’il était amarré <strong>de</strong>vant<br />
l’entrée. (Nesme et Costadura :<br />
141-142)<br />
[...] Der kleine schnurrbärtige Manager im geschweiften Gehrock kam zur Begrüßung die Freitreppe herab.<br />
Leise schmeichelnd bedauerte er <strong>de</strong>n Zwischenfall, nannte ihn äußerst peinlich für ihn und das Institut, billigte<br />
aber mit Überzeugung Aschenbachs Entschluß, das Gepäckstück hier zu erwarten. Freilich sei sein Zimmer<br />
vergeben, ein an<strong>de</strong>res jedoch, nicht schlechter, sogleich zur Verfügung. (Mann, Der Tod in Venedig : 48)<br />
DIL DIL DIL<br />
[...] Le petit gérant à moustaches<br />
vint en smoking et <strong>de</strong>scendit du<br />
perron pour le saluer. D’un ton <strong>de</strong><br />
délicate flatterie il exprima ses<br />
regrets <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nt qu’il qualifia<br />
d’extrêmement fâcheux pour lui et<br />
pour la maison, mais approuva avec<br />
conviction la décision prise par<br />
Aschenbach d’attendre ici le retour<br />
<strong>de</strong> son colis. Sa chambre, il est<br />
vrai, était déjà donnée, mais une<br />
autre, non moins bonne, se<br />
trouvait à sa disposition. (Bertaux<br />
et Sigwalt : 71-72)<br />
Le petit gérant moustachu à<br />
redingote <strong>de</strong>scendit le perron pour<br />
le saluer.<br />
D’un ton <strong>de</strong> discrète flatterie, il<br />
déplora vivement un inci<strong>de</strong>nt qu’il<br />
qualifiait d’extrêmement<br />
désagréable pour lui et pour la<br />
maison, mais approuva non sans<br />
conviction la décision qu’avait<br />
prise Aschenbach <strong>de</strong> rester là en<br />
attendant sa malle. A vrai dire sa<br />
chambre était occupée, mais on<br />
en mettrait immédiatement une<br />
autre à sa disposition, tout aussi<br />
bonne. (Jaccottet : 92-93)<br />
Le petit manager moustachu en<br />
redingote bouffante <strong>de</strong>scendit du<br />
perron pour le saluer.<br />
Sur un ton mielleux il déplora<br />
l’inci<strong>de</strong>nt, le qualifia<br />
d’extrêmement pénible pour luimême<br />
et pour la maison, mais<br />
approuva avec conviction la<br />
décision d’Aschenbach d’attendre<br />
ici ses bagages. Certes, sa<br />
chambre avait été déjà attribuée,<br />
mais une autre, tout aussi bien,<br />
était disponible immédiatement.<br />
(Nesme et Costadura : 145)<br />
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