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Le répertoire musical de la confrérie religieuse al ... - E-Corpus

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137Au XIV ème siècle, et selon un poème mystique <strong>de</strong> Muhammad adh-Dharîf (mort en 1385), Il y avait quatorze nûbât en Tunisie, dans les tubû`(sing. tba` : mo<strong>de</strong>) suivants : rahâwî, dhîl, raml, içbahân, çîka, muhayyir,mazmûm, `irâq, hsîn, nawâ, raçd-dhîl, mâya, raçd et içba`ayn (131).Pour ce qui est du <strong>répertoire</strong> <strong>de</strong>s nûbât tunisiennes, toutes les étu<strong>de</strong>s etrecherches sur <strong>la</strong> musique tunisienne, affirment qu'il a été remanié par le beyhusseinite Muhammad ar-Rashîd (1710-1759) (132),lui-même poète,compositeur et, joueur <strong>de</strong> `ud (luth) et <strong>de</strong> violon, qui a renoncé à son trônepour se consacrer à <strong>la</strong> musique. Il a arrangé les différentes parties <strong>de</strong>s nûbât,et composa même <strong>de</strong> nombreuses pièces instrument<strong>al</strong>es (mçaddar, tûshya etfârigha) (133) pour ces nûbât. Il ajouta même <strong>de</strong> nouvelles formes au<strong>répertoire</strong> <strong>music<strong>al</strong></strong> tunisien, tel le bashraf, ouverture instrument<strong>al</strong>ed'inspiration turque.Actuellement, on constate que <strong>la</strong> nûba c<strong>la</strong>ssique tunisienne, a perdu sap<strong>la</strong>ce dans <strong>la</strong> société, elle n'obéit plus à un programme précis. Elle doit saconservation à <strong>la</strong> Rashîdiyya créée en novembre 1934. Cette association quis'appelle <strong>al</strong>-jam`yyia <strong>al</strong>-Rachîdiyya li-l-mûsîqâ at-tûnisiyya (l'association <strong>al</strong>-(130) ABD-<strong>al</strong>-WAHHÂB (Hassan Hossnî), waraqât (Feuillets), Tunis, 1972, Tome II, p. 233.(131) Certains affirment qu'il y avait vingt-quatre nûba complètes en And<strong>al</strong>ousie, mais lesdéfail<strong>la</strong>nces <strong>de</strong> <strong>la</strong> transmission or<strong>al</strong>e ont causé <strong>la</strong> perte <strong>de</strong> certaines parties ou même <strong>de</strong> nûbâtentières. Actuellement on compte seulement treize nûbât, <strong>la</strong> nûba du tba` rahâwî a disparu.(132) Fils aîné <strong>de</strong> <strong>al</strong>-Hussayn ibn 'Ali <strong>al</strong>-Turki, fondateur <strong>de</strong> <strong>la</strong> dynastie husaynite en 1705. Fuyantson oncle `Ali Bâcha (1735-1755) qui a détrôné <strong>al</strong>-Hussayn en 1735, Muhammad <strong>al</strong>-Rashîd s'estexilé en Algérie avec son frère `Ali jusqu'en 1755, date <strong>de</strong> sa reprise du trône <strong>de</strong> son père.(133) Cf. pp. 139, 143.

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