Le répertoire musical de la confrérie religieuse al ... - E-Corpus

345pour le réglage de la tension de la membrane dans la darbûka traditionnellequi nécessite la présence d'un brasero (kânûn), ou d'une sorte d'installationélectrique dont le bout se termine par une lampe maintenue à l'intérieure ducorps de l'instrument pour chauffer de temps à autre la peau.Les techniques de jeu de la darbûka diffèrent selon le répertoire jouéet le groupe musical : le drâbkîou darbâkjî (joueur de darbûka) del'orchestre moderne, assis, tient son instrument horizontalement sur la cuisseet sous le bras gauche, en ayant la main gauche sur le bord de l'instrument. Ilutilise sa main droite pour les temps forts (dum), et les doigts de sa maingauche pour les temps faibles (tâk). Dans le mizwid (181), le drâbkî tient soninstrument entre ses genoux croisés. Dans la musique religieuse, cependant,le drâbkî tient son instrument sous son aisselle en l'ayant fixé à ces deuxextrémités par une corde qui passe sur son épaule gauche. Cette tenue permetà l'instrumentiste de jouer debout. Il utilise ainsi sa main droite qui estentièrement libre pour exécuter à la fois les dum et les tâk, et sa main gauchepour bien maintenir l'instrument et exécuter les tâk. Remarquons que mêmeassis, le drâbkî de la hadhra tient toujours son instrument de la même façoncomme nous le percevons dans les photos suivantes.(181) Le terme de mizwid désigne à la fois un instrument de musique (cornemuse) et l'orchestrerattaché à cet instrument. La fonction de l'orchestre de mizwid consiste en l'interprétation des chantspopulaires.