2013-2014 Makivik Annual Report

Nations Special Rapporteur on the Rights of Indigenous Peoples
stressing the health and social problems the lack of housing is
having on Nunavik residents. After meeting with Aboriginal groups
throughout Canada, Mr. Anaya issued a report to the United Nations
General Assembly in which he made the following recommendation
that Canada take urgent action to address the housing crisis in
indigenous communities, especially those communities in the North.
Later in October 2013, Maggie Emudluk, Chair of KRG, Tunu
Napartuk, Mayor of Kuujjuaq and Makivik President Jobie Tukkiapik
were introduced to the National Assembly of Québec at which time
a motion was tabled and unanimously passed by the Assembly
recognizing the housing crisis in Nunavik, the effect it has on the
physical and mental well-being of residents and urging the federal
government to return to the table to negotiate the renewal of the
Housing Agreement including a catch-up housing program.
As a result, a meeting took place on November 28, 2013 with the
Minister of Aboriginal Affairs and Northern Development Canada,
Bernard Valcourt wherein Makivik, represented by President Jobie
Tukkiapik and Vice-President Michael Gordon, explained the serious
housing crisis in Nunavik and its consequences. Minister Valcourt
recognized the serious negative impacts overcrowding had especially
on Nunavik’s youth and undertook to respond following
further internal review of Makivik’s request.
In the interim, meetings have taken place with both the federal
and Québec government negotiators concerning the renewal
of the Five Year Housing Agreement. However, notwithstanding
the federal government’s acknowledgement of the seriousness
of the housing crisis in Nunavik, federal negotiators did not have
a mandate to negotiate anything more than a simple renewal of
En compagnie de représentants du Nunatsiavut et des organisations
régionales du Nunavut et de l’Inuvialuit, nous avons
rencontré en octobre 2013 James Anaya, rapporteur spécial des
Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, pour lui faire
part des problèmes sociaux et de santé vécus par les résidents du
Nunavik en raison du manque chronique de logements. À la suite
de rencontres avec des groupes autochtones de l’ensemble du
Canada, M. Anaya a présenté à l’Assemblée générale des Nations
Unies un rapport dans lequel il recommande que le Canada prenne
des mesures ummédiates afin de résoudre la crise du logement
sévissant dans les communautés autochtones, notamment dans
les communautés nordiques.
Plus tard en octobre 2013, en présence de Maggie Emudluk,
présidente de l’ARK, de Tunu Napartuk, maire de Kuujjuaq et du
Président de Makivik, Jobie Tukkiapik, l’Assemblée nationale du
Québec a adopté à l’unanimité une motion reconnaissant la gravité
de la crise du logement au Nunavik et ses effets négatifs sur le bienêtre
physique et mental des habitants, et exhortant le gouvernement
fédéral à reprendre les négociations afin de renouveler l’Entente sur
le logement en y incluant un programme de rattrapage.
Cette démarche a pavé la voie à la tenue d’une rencontre le
28 novembre 2013 avec le ministre des Affaires autochtones et du
Développement du Nord canadien, Bernard Valcourt. Les représentants
de Makivik, Jobie Tukkiapik et Michael Gordon, ont longuement
expliqué la grave crise du logement et ses conséquences pour les
résidents du Nunavik. Le ministre Valcourt a reconnu les sérieux
impacts liés au surpeuplement des logements, en particulier sur
les jeunes, et il s’est engagé à produire une réponse à la suite
d’un examen interne des demandes présentées par Makivik.
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