2013-2014 Makivik Annual Report

©STAS OLPINSKI
ᓇᓐᓄᓇᓱᑉᐸᑕᖏᑕ ᐅᓄᕐᓂᖏᑦ ᐃᑭᓕᒋᐊᕐᑕᐅᑎᓪᓗᒋᑦ ᓯᑕᒪᓄᑦ ᓇᓄᕐᓄ ᐊᕐᕌᒍᑎᓕᒫᒥ ᓇᓐᓄᒍᓐᓇᓂᕋᕐᑕᐅᓕᕐᑐᑦ 22-ᓂᒃ), ᑕᒪᓐᓇ
ᑌᒣᑦᑐᒧᑦ ᑎᑭᐅᑎᓂᖓᑦ ᑲᔪᓯᑦᓯᐊᓂᖃᓚᐅᔪᔪᖅ ᐊᓯᒥ ᓇᓄᕐᓂᐊᐸᑦᑐᑦ ᐃᑭᓕᒋᐊᕐᑕᐅᔨᐊᖃᕐᓂᖏᑕ ᓴᓂᐊᓐᓂ. ᑖᒃᑯᐊ ᑐᑭᑖᕈᑏᑦ
ᐊᖏᕐᑕᐅᓂᖃᓚᐅᔪᕗᑦ ᐊᕐᕌᒍᓐᓂ ᒪᕐᕉᓂ ᐃᓱᒪᕐᓱᓗᑎᒃ ᐊᖏᖃᑎᒌᒍᑎᐅᒪᓚᖓᓕᕐᓱᑎᒃ ᓇᓐᓄᓇᓱᑉᐸᑐᑦ ᐊᑯᕐᖓᓂ ᑎᑭᓪᓗᒍ 2016.
Canada including hunters from Kuujjuaraapik, Umiujaq, and Inukjuak
as well as their counterparts from Sanikiluaq, Québec Cree, Ontario
Cree plus various levels of government. The goal of the meeting
was to reassess the total number of bears that could be sustainably
harvested from the South Hudson Bay polar bear subpopulation
(shared between Nunavik, Nunavut, Québec, and Ontario) and
equitably allocate the number of bears between Native hunters
from the various jurisdictions. By lowering the overall annual harvest
from approximately 60 bears to 45 bears (the number arrived at by
the end of the meeting) the hunters were able to avoid a situation
whereby the export of skins and other parts of South Hudson Bay
polar bears would be prohibited, meaning that important economic
benefits derived from the sale of polar bear skins would be lost to
the affected communities. Although the Makivik representatives
at the meeting were not pleased with the prospect of further limiting
Inuit harvesting of polar bears, it was felt that the outcome, (a
decrease in allocation to Nunavik hunters of four bears to 22 bears
per year), was a success given reductions that other user groups
made. This decision was ratified in the form of a two-year voluntary
agreement between the users terminating in 2016.
de représentants des Cris du Québec, de Sanikiluaq et des trois
communautés du Nunavik. Les représentants de Makivik ont fait
valoir qu’il existe une grande incertitude scientifique concernant
l’estimation de la population, mais que les Nunavimmiut croient
qu’il y a plus d’ours que jamais. Pour cette raison, Makivik estime
que la PAT devrait être supérieure à celle recommandée par les
scientifiques.
Le vice-président de Makivik, Adamie Delisle Alaku, Stas
Olpinski et Gregor Gilbert ont assisté à une réunion organisée par
Environnement Canada comprenant des chasseurs de Kuujjuaraapik,
d’Umiujaq, d’Inukjuak et de Sanikiluaq, et des représentants des Cris
du Québec, des Cris de l’Ontario et de divers paliers de gouvernement.
La réunion avait pour but de réévaluer le nombre total d’ours
pouvant être récoltés de manière durable dans la sous-population
du sud de la baie d’Hudson (partagée par le Nunavik, le Nunavut, le
Québec et l’Ontario), et de répartir équitablement le nombre d’ours
entre les chasseurs autochtones des provinces et territoires visés. En
abaissant la récolte annuelle d’environ 60 à 45 ours (le nombre fixé
lors de la réunion), les chasseurs ont pu éviter que l’exportation de
peaux et d’autres parties des ours du sud de la baie d’Hudson soit
interdite, ce qui entrainerait des impacts économiques importants
pour les communautés touchées. Bien que les représentants de
Makivik aient été déçus de limiter la récolte d’ours blancs par les
Inuits du Nunavik, le résultat, (une diminution de quatre ours pour un
total de 22 ours par année) est considéré comme un succès compte
tenu des réductions acceptées par d’autres groupes d’utilisateurs.
Cette décision a été ratifiée sous la forme d’un accord volontaire
de deux ans se terminant en 2016.
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