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sur les mots guerre civile au nepal - Népal Sherpa Sig

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comparé le second du mouvement maoïste Baburam Bhattaraï <strong>au</strong> docteur Goebbels de<br />

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sinistre mémoire, continue de vitupérer contre <strong>les</strong> maoïstes. C’est pourquoi <strong>les</strong> maoïstes<br />

ne sont pas pressés pour entamer de nouve<strong>au</strong>x pourparlers. La présence de Deuba ne leur<br />

inspire, de plus, <strong>au</strong>cune confiance. Prachanda déclare :<br />

Deuba as the blue-eyed boy of the Bush administration.<br />

Il ajoute qu’il serait prêt à négocier si une présence internationale contrôlait <strong>les</strong> débats. Il<br />

écrit <strong>au</strong> secrétaire de l’O.N.U. Kofi Annan pour l’as<strong>sur</strong>er que son parti est prêt à<br />

respecter <strong>les</strong> règ<strong>les</strong> de la commun<strong>au</strong>té internationale. Il rajoute qu’il demande que des<br />

élections libres décident du sort du peuple népalais.<br />

Deuba se rend alors à Delhi où il rencontre le Premier ministre Indien Manmohan Singh<br />

qui l’as<strong>sur</strong>e de sa détermination de lutter contre le terrorisme. Il s’engage à fournir à la<br />

Royal <strong>Népal</strong> Army du matériel et des armes supplémentaires. Fort de cela Deuba invite<br />

<strong>les</strong> maoïstes à reprendre des négociations mais Prachanda méfiant refuse une nouvelle<br />

fois, il déclare :<br />

The declaration of a deadline by the government was a conspiracy.<br />

Il as<strong>sur</strong>e que le roi prépare une nouvelle offensive. Le 16 octobre, avant que ne débute<br />

Dasagn, la grande fête hindouiste, le Noël népalais, Prachanda annonce une trêve.<br />

- 2005. En février, <strong>les</strong> me<strong>sur</strong>es qui régissent l’Etat d’urgence deviennent plus sévères.<br />

Des véhicu<strong>les</strong>, des patrouil<strong>les</strong> des forces de l’ordre sillonnent <strong>les</strong> rues de Katmandu, de<br />

très nombreux opposants <strong>au</strong> régime sont arrêtés. Le nouve<strong>au</strong> chef du gouvernement du<br />

roi, Adhikari annonce qu’il est prêt à supprimer le qualificatif terroriste, à arrêter <strong>les</strong><br />

me<strong>sur</strong>es qui frappent le pays si <strong>les</strong> chefs maoïstes viennent dialoguer avec le<br />

gouvernement. Mais <strong>les</strong> maoïstes refusent, méfiants, ils indiquent qu’ils ne veulent<br />

discuter qu’avec le roi et le général en chef de l’armée népalaise, la R.N.A.<br />

- Le 3 février, un énorme bandha (grève générale) paralyse le pays. En même temps, dixsept<br />

leaders politiques de Katmandu, opposants du roi, se rassemblent à Delhi. Là, ils<br />

analysent la situation et étudient ce qu’ils vont proposer <strong>au</strong>x maoïstes. Parmi eux Ram<br />

Baran Yadav, le futur Président de la République du <strong>Népal</strong>. Baburam Bhattaraï, le<br />

numéro deux du mouvement maoïste <strong>les</strong> rejoint. Prachanda arrive ensuite. Sit<strong>au</strong>la, leader<br />

du parti <strong>Népal</strong>i Congres raconte sa première entrevue avec lui :<br />

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