sur les mots guerre civile au nepal - Népal Sherpa Sig

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QUATRIEME DE COUVERTURE.
AUX TREKKEURS
Ce dernier livre est un livre politique sur le Népal. Il témoigne de mon éveil en politique, j’ai 76 ans !
Un âge où on n’agite plus les armes où le simple acte de contestation est même considéré comme
déraisonnable. De plus, immigré, je ne peux manifester mes opinions qu’en privé, verbalement.
Qualité de l’écrit ! Rêve : bénéficier de l’assistance d’un véritable spécialiste ! La qualité est celle
que peut offrir un bac moins deux ! Pourtant, ce livre, je l’aurais voulu irréprochable sur la forme,
il ne l’est évidemment pas. Je connais mes faiblesses, je connais ses faiblesses, ses lacunes, ses
défauts. Les nombreuses redondances qu’il contient seront pour de nombreux lecteurs d’autres
imperfections, elles sont pourtant volontaires. Ce livre pourra-t-il émouvoir, le verbe convaincre est
trop fort, quelques aficionados, quelques lecteurs? Je le souhaite sans le croire, tant est fort, chez les
uns, la certitude de tout savoir, d’être dépositaire de la vérité, chez les autres, la conviction que le
sujet dont il traite est bien peu important : les spiritualités philosophiques asiatiques dont ils
viennent s’abreuver étant un sujet plus valorisant, plus vaste et bien plus complexe.
Mais je me dis : « N’y a-t-il que ceux-là ? N’existe-t-il pas des touristes et des trekkeurs simplement
curieux, des himalayistes capables de sortir de leurs rêves d’ascension, pour pénétrer dans ce sujet ?
Ne peut-on trouver des aficionados qui sont restés avides de choses jamais dites ? » Et ce livre dit
des choses jamais dites. « Ne trouve-t-on pas des trekkeurs français qui se méfient de ce que leur
enseignent les revues de montagne et de tourisme, les gurus de salons, les lama-tchés de clubs, les
sadhous de montagne ? » Parmi ces leaders, nombreux sont ceux qui disent parler d’expérience,
mais quelle expérience ont-ils ? Au Népal, qui fréquentent-ils ? Quelles sont leurs sources
d’information ? En politique, savent-ils que tout est fait pour leur cacher la vérité ? Les autochtones
nantis qu’ils fréquentent défendent leur intérêt, les médias anglophones Kathmandouite sont d’une
grossière partialité, les médias français, sont presque toujours d’une himalayenne et lamentable et
sans cesse renouvelée incompétence.
Le cas népalais est pourtant limpide : le peuple le plus misérable de l’Asie s’est révolté et s’est battu
contre une monarchie, une aristocratie de caste, une bureaucratie féodale, qui était assistée
financièrement et militairement par les pays occidentaux se qualifiant de démocratiques. Il a
remporté une victoire militaire, il a chassé la monarchie archaïque, il a installé une République.
Enorme victoire ! Mais il n’a pas pour autant remporté une victoire totale.
Comment vont évoluer les rebelles ? Au pouvoir, s’ils y accèdent que feront-ils ? Que pourront-ils
faire ? L’observation des expériences révolutionnaires qui ont eu lieu dans d’autres pays conduit au
pessimisme, le scepticisme sur la nature humaine fait douter d’une fin heureuse. Que sera
demain pour le peuple le plus pauvre de l’Asie ?
- SUR L’AUTEUR.
- AGE : 76 ans. Un âge où la chose révolutionnaire se limite au verbal.
- LIEU DE RESIDENCE. Népal, banlieue de Katmandu.
- SITUATION DE FAMILLE. Marié, divorcé, 3 enfants. Remarié avec une Népalaise de l’ethnie
sherpa. Un enfant : Sonam Sigayret-Sherpa. 16 ans.
- ETUDES. Bac moins deux, cancre de haut niveau.
- PROFESSIONS. Dessinateur, ingénieur conseil en structures, enseignant vacataire dans un I.U.T.
- PASSION. Alpinisme puis himalayisme. Refus de gravir le plus grand nombre de sommets de plus
8000 mètres Tentatives d’ouvertures de voies nouvelles sur des hauts sommets de l’Himalaya. Peu
de réussites : l’auteur a eu la chance de ne pas avoir été un professionnel de la montagne et un grand
alpiniste, tout au plus a-t-il été un bon alpiniste.
- ECRITS. Une dizaine de livres : romans, nouvelles, poésies, traitant de l’alpinisme, de
l’himalayisme, d’études sur le Népal. L’auteur est un touche à tout non génial.
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