sur les mots guerre civile au nepal - Népal Sherpa Sig

importants partis du Népal, a eu le moins de voix, place deux de ses membres aux plus
hautes fonctions de l’Etat. Qui plus est ces deux personnes, membres du Népali Congres,
défenseurs des hautes castes, de l’hindouisme, sont des représentants des riches
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Madhesi !
Le Vice-président Parmanenda Jha affiche immédiatement ses convictions lorsqu’il
prononce son discours d’investiture en maïthili, la langue des Madeshis proche de l’Indi.
Ce qui sera la cause d’un grand scandale. Bien que le tribunal juge que son discours est
anticonstitutionnel, il refusera de le changer et il ne le prononcera en népali que quelques
mois plus tard.
Girija Prasad Koirala, le vieux leader de ce parti Népali Congres, ne sera pas le premier
Président de la République népalaise. Est-il déçu ? Il affirmera plus tard qu’il souhaitait
que le roi continu à exercer un pouvoir. Peut-être ne croît-il pas à la solidité de la
République. Malgré ses affirmations, il réapparaîtra sur la scène politique.
Le Président de la République Ram Baran Yadav est en place, il va donc choisir un
Premier ministre qui sera chargé de former le premier gouvernement de la République.
Et il est obligé de le choisir dans le parti qui a obtenu le plus grand nombre de voix,
c'est-à-dire dans le Union Party Communist Népal, le parti maoïste. Il appellera donc
Prachanda-Pushpa Kamal Dahal.
Le 15 janvier 2008, Prachanda-Pushpa Kamal Dahal est nommé Premier ministre
du premier gouvernement de la République népalaise.
Le Président de la République n’a que peu de pouvoirs, pourtant ce sera lui qui sera la
cause de la démission de Prachanda-Pushpa Kamal Dahal. Seul ? Evidemment non, il
aura a ses côtés son parti, le Népali Congres, et Madhav Kumar Népal leader du parti
communiste U.M.L. Il aura aussi, dans l’ombre pour le soutenir, l’état-major de
l’ancienne Royal Népal Army toujours en place et, faut-il le préciser, dans la coulisse,
l’Inde irritée de voir un maoïste diriger le pays.
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