sur les mots guerre civile au nepal - Népal Sherpa Sig

énorme. Demain, les journaux anglophones montreront des photos tronquées. La
télévision agira de la même façon. Demain commencent les bandha à durée illimitée. La
femme de mon ami maoïste membre du bureau politique :
- Les jours suivants, ne sors pas. La violence va aller en croissant.
Nous sortirons, nous irons à pied aux carrefours de Chakrapath –Maharajganj chok- à
celui de Tridevi Marg ; à Gongabu, à Chabahil. Les maoïstes occupent le centre des
carrefours, l’Armed police, la super-police, gilets matelassés, casques, boucliers, bâtons
durçis au feu, se tiennent sur les bords. On leur a demandé d’observer, ils observent mais
tous savent que si on leur demande de tuer ils tueront. Pendant dix ans ils se sont
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entraînés.
- Deux mai. La grève-bandha commence. Ville morte. Aux carrefours, aux points
caractéristiques, des piquets de maoïstes. Des camions leur apportent de l’eau. Passent
quelques ambulances. Danses. Les maoïstes crient :
Démission du Premier ministre.
La presse kathmandouite :
Le gouvernement ne démissionnera pas.
A signaler un article dans le quotidien Republica dont le titre est :
UCPN-Maoist not true communist.
Suit :
Le Président du parti Workers and Peasants Narayan Bijukchhe déclare que le parti communiste
maoïste est un parti de pouvoir. Qu’il ne peut donc être un parti révolutionnaire.
Il existe dans l’extrême gauche népalaise plusieurs tendances dont une qui pense que la
guerre et la révolution ne sont pas terminées. Ont-ils tort quand des membres du Népali
Congres sont au gouvernement.
- Trois mai. Pas de changements. Sauf les danses qui deviennent plus nombreuses. La
police spéciale est moins visible. Au carrefour Chakrapath. Un homme vient questionner
les cadres maoïstes sur la religion.
- Il n’y a qu’une religion...
Les cadres refusent de rentrer dans son jeu, ils restent évasifs. Celui qui semble être le
leader des maoïstes, certainement un intellectuel : jeune, lunettes, costume, décoré, petit
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