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De Zaïssansk au Thibet<br />

et aux sources du Fleuve Jaune<br />

le nom de Tchargout-tcho. Ce lac, qui reçoit en outre les eaux de<br />

plusieurs rivières venues de l’Himalaya septentrional, s’écoule dans<br />

le lac Amdo-tsonak, qui, à son tour, donne naissance à la rivière<br />

que les Thibétains nomment Nap-tchiou et les Mongols Khara-<br />

oussou. Celle-ci est connue plus tard sous les dénominations de<br />

Dou-tsé-tsian et de Né-Kio, et pénètre en Indo-<strong>Chine</strong> sous le nom<br />

de Salouen. Si, comme le dit Naïn-Sing, il existe une<br />

communication entre le lac Tchargout-tcho et d’autres lacs plus<br />

occidentaux, les sources du Salouen doivent être reportées sur le<br />

plateau du Thibet septentrional par 53° de longitude est de<br />

Poulkova et 32°30’ de latitude nord, c’est-à-dire un peu à l’ouest du<br />

méridien sous lequel se trouvent celles du Iarou-tsampo ou<br />

Brahmapoutra supérieur. Il en résulte que ces deux grandes<br />

rivières coulent parallèlement de l’ouest à l’est, séparées par<br />

l’immense chaîne de l’Himalaya septentrional. Enfin, dans la rivière<br />

qui sort du lac Tchargout-tcho s’écoulent aussi les eaux du Tengri et<br />

de tous les ruisseaux qui p.053 descendent de la partie occidentale<br />

du versant sud du Tan-la. Dans la partie orientale doivent se<br />

retrouver les sources de l’Om-tchiou et du Baroun-tchiou, qui par<br />

leur réunion forment le Lan-tsan-tsian ou Lakio. Ce fleuve coule<br />

assez longtemps vers le sud et, après avoir traversé la province<br />

chinoise de Iou-nan, entre dans l’Indo-<strong>Chine</strong>, où il est connu sous le<br />

nom de Mékong ou Cambodge.<br />

Le Tan-la renferme très peu de rochers ; ils sont presque<br />

partout remplacés par des amas de cailloux de schistes argileux ;<br />

son sommet doit atteindre de 5.700 à 6.000 mètres ; les glaciers<br />

vers le nord descendent à 5.100 mètres, mais sur la pente<br />

méridionale ils s’arrêtent à 150 mètres plus haut.<br />

Sous le rapport du climat le plateau du Tan-la est terrible : en<br />

novembre et décembre le thermomètre y descendait au-dessous de<br />

30 degrés ; pendant toute l’année les ouragans y sévissent, et<br />

pendant l’été, au dire des indigènes, on n’y voit que pluie, neige et<br />

grêle. Naturellement la végétation y est très pauvre et il ne s’y<br />

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