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De Zaïssansk au Thibet<br />
et aux sources du Fleuve Jaune<br />
dans le Tétoung-gol. Au nord de cette vallée une plaine accidentée<br />
s’étend jusqu’au Nan-Chan ; elle est très peuplée. D’après le<br />
nombre indiqué, les nationalités qui occupent la province de Sinin<br />
doivent se classer dans cet ordre : Chinois, Dounghans, Tangouts,<br />
Daldys, Mongols et Kirghiz.<br />
Chinois et Dounghans des environs de Sinin<br />
Les Chinois, qui forment l’élément le plus considérable, sont<br />
principalement agriculteurs ; beaucoup d’entre eux se livrent aussi<br />
au commerce. Les Dounghans, que les Chinois nomment Khoï-Khoï,<br />
comme tous les Mahométans de l’empire, y sont encore, malgré la<br />
guerre et les massacres, au nombre de 50.000 à p.078 60.000<br />
familles. Leurs traits diffèrent beaucoup de ceux des Chinois et se<br />
rapprochent plus de ceux des Tatars de Russie, mais ils portent le<br />
costume chinois ; ils parlent et se nourrissent des mêmes aliments<br />
que les Chinois, à l’exception de la viande de porc. Ils ont plus de<br />
force dans le caractère, sont bons agriculteurs, s’occupent aussi de<br />
commerce et aiment beaucoup l’argent. Ils sont restés fidèles à la<br />
secte chiite.<br />
D’autres Mahométans, en nombre très restreint, habitent aussi<br />
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