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Télécharger - Chine ancienne

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De Zaïssansk au Thibet<br />

et aux sources du Fleuve Jaune<br />

parallèlement à la chaîne du Marco-Polo, qu’elle rejoint près du<br />

massif du Chara-gouï. Sur leur versant méridional, ces deux<br />

montagnes sont arrosées par le Naïdjin-gol, qui les sépare du<br />

Tsaïdam ; ce versant n’en est pas moins stérile ; le versant<br />

septentrional est beaucoup plus fertile, surtout dans le Naïdji.<br />

La rivière Naïdjin prend naissance sur la pente nord du mont<br />

Oumyké ; elle coule assez longtemps de l’ouest à l’est, entre la<br />

chaîne du Toraï et celle des Gourbou, puis elle pénètre dans le<br />

Tsaïdam. Ici elle se dirige vers le nord sur une longueur de 90<br />

verstes et se perd dans un lac salé qui a 30 verstes de tour. A peu<br />

de distance se trouve un second lac, de moindre étendue, qui reçoit<br />

le Baïan-gol et qui, au dire des Mongols, se réunit au premier à<br />

l’époque des crues. A sa sortie des montagnes, le Naïdjin-gol reçoit<br />

par sa droite la rivière Chouga, qui coule dans un lit profondément<br />

encaissé. Le Naïdjin s’est creusé un lit semblable à travers les<br />

alluvions ; la largeur de cette tranchée est de près de 100 mètres ;<br />

les parois s’élèvent à 20 ou 30 mètres et sont très escarpées ; au<br />

fond la rivière démit de nombreux méandres. Dans son cours<br />

moyen elle a de 20 à 30 mètres de largeur et elle se rétrécit vers<br />

son embouchure ; sa profondeur varie de 3 à 4 pieds et elle ne gèle<br />

jamais. Sur ses deux rives, les sources sont abondantes et<br />

couvertes d’herbe ou d’arbrisseaux, taudis que les bords de la<br />

rivière restent nus. Vers la source se dresse le mont Toraï, qui,<br />

avec le Bourkhan-bouddha, forme l’enceinte extérieure du Thibet,<br />

du côté du Tsaïdam.<br />

Le Toraï n’atteint jamais la limite des neiges permanentes ; il est<br />

sauvage et rocailleur ; il s’étend à l’ouest jusqu’au mont Outou-<br />

mouren, vers lequel il prend le nota de Tsagan-nir.<br />

Après avoir perdu deux chameaux dans le passage du Gourbou-<br />

Naïdji, nous arrivâmes sur les bords du Naïdjin-gol, où nous n’étions<br />

plus qu’à 3.750 mètres d’altitude. Le temps s’était sensiblement<br />

adouci, notre marche était plus facile, nous pouvions nous chauffer<br />

avec du bois, et nos bêtes avaient un bon fourrage, p.070 mais nous<br />

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