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BAILUAGE DE SAINT-OMER I - Ouvrages anciens sur Saint-Omer ...

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— H3 —<br />

Les échevins des vierschaires, comme représentant<br />

la cour des seigneurs fonciers et vicomtiers de la<br />

ville et de la banlieue, usaient de toute ancienneté de<br />

ce droit sans partage, lorsque les échevins municipaux<br />

s'avisèrent de vouloir être présents aux saisines,<br />

dessaisines et constitution d'hypothèques accordées<br />

par ce tribunal. C'était, prétendaient-ils, une conséquence<br />

de leur droit de commune, ils devaient veiller<br />

à ce qu'on n'admît pas un étranger comme propriétaire<br />

dans la ville, sans leur permission, et sans qu'il<br />

acquittât le droit d'issue. Ils intervinrent alors dans<br />

les œuvres de loi 1 , sans qu'on mentionnât le motif de<br />

leur ingérence, ils signèrent ces différents actes, etl'on<br />

s'habitua à croire leur présence aussi nécessaire à la validité<br />

des actes que celle des échevins des vierschaires ;<br />

en 1647 ils firent constater suivant acte notarié du<br />

12 décembre, par divers <strong>anciens</strong> échevins des vierschaires,<br />

que « les saisines et dessaisines des maisons<br />

« et terres et héritages tenues de Messieurs Maieur<br />

« et Eschevins de cette ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Omer</strong>, soit es<br />

« ville, changlc ou banlieue, des ventes qui se font<br />

« volontairement, se font par devant cinq eschevins,<br />

« partie du Magistrat, partie desdits vierschaëres »<br />

et constatèrent la formalité en usage qui était la<br />

suivante : Le vendeur ou son procureur était interrogé<br />

par l'échevin des vierschaires tenant en mains<br />

le contrat de saisine ou werpS pour savoir s'il se<br />

les officiers des bailliages d'Artois, les principaux hommes de fiefs on<br />

vassaux, et les états de la province, ordonnait, art. 17, que les saisines<br />

des fiefs mouvans du roi, comme comte d'Artois, seraient<br />

accordées par les lieutenants généraux et autres hommes de fiefs, à<br />

la conjure des grands baillis.<br />

1. Cest sous ce nom, ou sous celui de devoirs de loi, qu'on désignait<br />

les saisines et dessaisines, appelées dans d'autres coutumes<br />

nantissement.<br />

2. Werp. Cétait en Flandre l'ensaisinement et la tradition de<br />

ii. 8

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