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BAILUAGE DE SAINT-OMER I - Ouvrages anciens sur Saint-Omer ...

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— 135 —<br />

puisque en 1353, le 19 juillet, c'est le châtelain Immême,<br />

Robert de Fiennes *, qui confirme à son tour<br />

an profit des habitants l'exemption de comparaître<br />

aux plaids. Enfin, lorsque en 1386 la chatellenie fut<br />

réunie au domaine du comte d'Artois, on voit figurer<br />

les francs-alleux dan s les comptes spéciaux de ce fief 2 .<br />

Aucun changement n'avait d'ailleurs été fait dans<br />

l'exercice de la justice foncière et vicomtière des<br />

francs-alleux, seulement le bailli nommait le majeur<br />

en vertu d'une commission spéciale, et il continua<br />

à choisir des chevaliers ou des écuyers pour remplir<br />

cette fonction.<br />

Pendant les guerres qui suivirent l'assassinat du<br />

duc de Bourgogne, Jean-sans-Peur, le 17 septembre<br />

1419, l'Artois fut dévasté, et la justice y fut en quelque<br />

sorte abandonnée. Aussi, quelques années après,<br />

le procureur au bailliage exposait à Philippe-le-Bon<br />

« qu'il avait un certain droit de seigneurie appelé<br />

« les francs-alleux.qu'il y avait pour ces ténements<br />

« un mayeur habituellement nommé par le prince,<br />

« et échevins tous chevaliers, lesquelz dévoient dire<br />

« loy au conjurement dudit mayeur ou de son lieu-<br />

« tenant, trois fois par an aux jours des plaids an-<br />

« ciennement ordonnés, et bailler leur rapport et<br />

« dénombrement, ce qui ne se faisoit plus. »<br />

Sur cet exposé, le duc de Bourgogne, par lettres<br />

patentes du 19 septembre 1435 données à Arras et<br />

adressées au grand bailli de Saiut-<strong>Omer</strong>, décida :<br />

« pourquoy, nous, lejs choses considérées, Voulons<br />

« toujours justice esfre faicte et administrée à chas-<br />

« cun comme apartient et que vous êtes juge au<br />

« dessus des mayeur et eschevins, nous vous man-<br />

i. Comme mari de Béatrix, fille d'Eléonore et de Rasse de Gavre.<br />

2. V. L I, p. 18.

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