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BAILUAGE DE SAINT-OMER I - Ouvrages anciens sur Saint-Omer ...

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— è23 —<br />

« maisons de fondation royale, ou qui ont obtenu<br />

« des lettres de garde gardienne adressées au Conseil<br />

« d'Artois ', et notamment dans le droit d'apposer le<br />

« scellé, faire inventaire, et tous autres actes de<br />

« justice lors du décès des évêques, abbés, et autres<br />

« titulaires de bénéfices de fondation royalle », mais<br />

l'article vi déclarait qu'après la levée des scellés et<br />

l'inventaire, ils ne pourraient exercer aucun autre<br />

acte de juridiction et que celle-ci appartiendrait aux<br />

officiers desdits bailliages. Cependant en fait le Conseil<br />

usait peu du droit de juger en première instance les<br />

causes des abbayes et bénéfices, mais il ne manquait<br />

pas d'apposer les scellés lors du décès des évêques,<br />

abbés et titulaires de bénéfices qui étaient à la nomination<br />

du roi.<br />

A. <strong>Saint</strong>-<strong>Omer</strong> I'échevinage prétendait que, à<br />

l'exception des abbayes, chapitres, communautés<br />

séculières et régulières, confréries qui avaient<br />

des lettres de garde gardienne, toutes les autres<br />

sises dans la ville et la banlieue participant au droit<br />

de bourgeoisie devaient porter leurs causes devant<br />

lui. De plus il soutenait qu'il avait seul droit de<br />

connaître des réparations des maisons pastorales et<br />

presbytérales, si toutefois elles n'étaient pas tenues<br />

en fief ou en franchise, car alors il reconnaissait que<br />

la connaissance en appartenait au bailliage. Les<br />

conclusions du procureur général ne tinrent aucun<br />

compte de ces distinctions et déclarèrent que ces<br />

1. L'art. 28 du Cahier des doléances du Tiers-Etat de <strong>Saint</strong>-<strong>Omer</strong><br />

(31 mars 4789) réclamait la suppression des lettres de garde gardienne<br />

(Méni. des Antiq. de la Morinie, L XVIII, p. 213). L'art. 28 de celui<br />

des doléances du Tiers-Etat du bailliage reproduisit ce vœu (Loriquet,<br />

Cahier des doléances de 1789 dans le département du Pas-de~<br />

Calais, I, p. 115).

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