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BAILUAGE DE SAINT-OMER I - Ouvrages anciens sur Saint-Omer ...

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— 85 —<br />

et que la ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Omer</strong> était une dépendance<br />

du bailliage et de la châtellenie aussi bien que les<br />

autres pays, villes, châlellenies et seigneuries qui y<br />

étaient désignés. Il n'y avait donc aucune exception<br />

en faveur des mayeur et échevins. Quant à leur coutume<br />

particulière, elle ne leur attribuait pas non<br />

plus cette connaissance des actions personnelles de<br />

ceux qui demeuraient <strong>sur</strong> les fiefs sis dans la ville et<br />

la banlieue, qui dès lors devait appartenir régulièrement<br />

à la cour féodale du bailliage.<br />

C'est en vertu de ces considérations qu'un arrêt<br />

du Parlement du 29 novembre 1729 1 avait ordonné<br />

par provision que les officiers du bailliage exerceraient<br />

1? juridiction <strong>sur</strong> les immeubles et héritages<br />

tenus et relevant du roi à cause de son château de<br />

Saiul-<strong>Omer</strong>, situés dans la ville et la banlieue.<br />

Cet arrêt avait été confirmé par diverses décisions<br />

spéciales. Ainsi pour le fief vicomtier de Tatinghem<br />

un arrêt.du 30 juin 1741 avait obligé les plaideurs<br />

à procéder devant le bailliage ; pour celui de Tilques,<br />

un arrêt du 29 août 1742 avait statué dans le même<br />

sens, et à propos d'un jugement rendu par défaut<br />

par le bailliage le 13 décembre de la même année<br />

contre un habitant de Tilques qui avait fait appel,<br />

la cour, par arrêt du 22 juin 1744, avait ordonné que<br />

celui du 29 novembre 1729 serait exécuté, et avait<br />

mis l'appellation à néant.<br />

En 1748 le procureur général n'admit pas davantage<br />

que le partage de juridiction invoqué par<br />

l'echeviuage eût dépossédé les hommes féodaux du<br />

droit de justice ordinaire <strong>sur</strong> les fiefs et terres nobles<br />

sises dans la ville et la banlieue, et l'article 2 des<br />

1. Rendu <strong>sur</strong> les conclusions de l'avocat général Gilbert.

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