24.10.2012 Views

BAILUAGE DE SAINT-OMER I - Ouvrages anciens sur Saint-Omer ...

BAILUAGE DE SAINT-OMER I - Ouvrages anciens sur Saint-Omer ...

BAILUAGE DE SAINT-OMER I - Ouvrages anciens sur Saint-Omer ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

— 121 —<br />

Le Magistrat était en possession depuis un temps<br />

immémorial du droit de recevoir les appels des<br />

décisions des vierscaires. Les hommes de la cour du<br />

bailliage l'avaient reconnu le 20 janvier 1321-1322,<br />

par une sentence donnée sous le sceau de Pierre de<br />

Bouvringhem, garde de la baillie de <strong>Saint</strong>-<strong>Omer</strong>, à<br />

propos d'un jugement rendu par les échevins de la<br />

rue <strong>Saint</strong>e-Croix 1 . L'accord entre la comtesse d'Artois<br />

et la ville du 3 décembre 1378 avait décidé d'une<br />

manière plus générale que les échevins de la halle<br />

étaient juges d'appel et que de plus ils pouvaient<br />

évoquer devant leur tribunal les causes pendantes<br />

en vierscaires. Des lettres de Philippe-le-Bon, duc<br />

de Bourgogne et comte d'Artois, du 31 octobre 1424 s ,<br />

antérieures an règlement déjà cité du mois de novembre<br />

de Ja même année qui avait réuni les amanies<br />

en un seul siège, avaient déclaré également<br />

que les appels des jugements des amans et échevins<br />

des vierscaires seraient portés en halle, où<br />

ces ofûciers seraient tenus de soutenir leur sentence.<br />

Des lettres de Charles VII, roi de France, du 3 novembre<br />

1439, décidèrent que les appels du siège des<br />

vierschaires auraient lieu, soit devant le Magistrat,<br />

soit devant le bailli d'Amiens ou son lieutenant à<br />

Montreuil 3 . Plus tard, en 1498, un arrêt du Parlement<br />

de Paris avait confirmé la décision de Philippe-le-Bou<br />

spécialement en ce qui concernait le « vierscare du<br />

1. Gixmd registre en parchemin, f. 73— et Arch. de-Sainl-<strong>Omer</strong>,<br />

CCLX-2. — Sentence rendue par douze hommes de fief ou -vassaux<br />

du comte d'Artois.<br />

2. Arch. de <strong>Saint</strong>-<strong>Omer</strong>, grand registre en parchemin, 1.156 v»<br />

et AB. XXX-1.<br />

3. Un vidimus de ces lettres a été imprime dans le Mémoire de 1770,<br />

déjà cité, p. 95, note 4.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!