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BAILUAGE DE SAINT-OMER I - Ouvrages anciens sur Saint-Omer ...

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obligés de s'y défendre s'ils étaient assignés, et s'ils<br />

étaient demandeurs ils ne pouvaient traduire la partie<br />

adverse hors du territoire du seigneur dont elle était<br />

justiciable. S'il s'agissait d'une affaire réelle, le juge<br />

du lieu avait le droit d'en connaître. C'est en conformité<br />

de ces principes que les conclusions de 1748<br />

(art. xi) déclarèrent, contrairement aux prétentions<br />

du bailliage, que les mayeurs et échevins connaîtraient<br />

des causes des nobles résidant dans la ville<br />

et la banlieue.<br />

Cette décision impliquait le droit des échevins de<br />

connaître des causes des officiers d'état-major qui<br />

jouissaient du privilège de la noblesse, et d'apposer<br />

les scellés dans leurs maisons après leur décès ;<br />

droit que leur contestaient les officiers du bailliage l .<br />

Ceax-ci n'avaient même pas, dans l'étendue de la<br />

circonscription de l'échevinage, la juridiction absolue<br />

<strong>sur</strong> ceux qui étaient attachés à leur corps. Dans le<br />

règlement du 3 décembre 1378, homologué par arrêt<br />

du Parlement du 20 du même mois s , la comtesse<br />

1. Les officiers des états-majors jouissaient du privilège de la<br />

noblesse, et sous la domination espagnole ceux-ci, comme les autres<br />

gens de guerre, étaient sujets à la juridiction des bailliages. (Ordonnance<br />

du 5 septembre 1613 rendue à Bruxelles). Après la réunion de<br />

<strong>Saint</strong>-<strong>Omer</strong> à la France, une déclaration du roi du 3 février 1731,<br />

enregistrée en la cour le 26 du même mois, déclara que si les officiers<br />

de l'état-major décédaient dans un lieu où il y avait plusieurs juridictions<br />

royales établies, le droit d'apposer les scellés et la connaissance<br />

des contestations concernant le paiement des dettes mobilières<br />

contractées au lieu de leur résidence appartiendraient aux juges dudit<br />

lieu qui avaient la connaissance des causes des nobles. Or à <strong>Saint</strong>-<br />

<strong>Omer</strong> le droit d'apposer les scellés et de faire inventaire dans les<br />

maisons mortuaires appartenait aux échevins qui le faisaient exercer<br />

par les officiers des vierschaires.<br />

% Grand registre en parchemin, f. 235. Arch. de <strong>Saint</strong>-<strong>Omer</strong>.

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