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prospective et planification territoriales - La prospective

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148 TRAVAUX ET RECHERCHES DE<br />

PROSPECTIVE – N°24<br />

<strong>La</strong> mise à égalité des acteurs<br />

<strong>La</strong> capacité de gouvernance<br />

Un eff<strong>et</strong> levier<br />

L’orientation stratégique<br />

<strong>La</strong> capacité de territorialisation<br />

Une négociation inégale<br />

Une complexification des relations entre<br />

acteurs<br />

Un eff<strong>et</strong> vitrine<br />

Une faiblesse stratégique<br />

Des actions territorialisées plutôt que<br />

<strong>territoriales</strong><br />

<strong>La</strong> <strong>prospective</strong> territoriale est destinée à se développer sur ce terreau. Elle peut être<br />

positionnée de deux façons <strong>et</strong> se donner :<br />

- soit comme la capacité méthodologique, mais dont l’efficacité ne peut être effective<br />

sans que l’ensemble des six autres « mythes » ne s’agencent favorablement ;<br />

- soit comme une démarche, parmi d’autres, dont l’objectif est précisément un<br />

agencement conjugué <strong>et</strong> favorable de l’ensemble des points pour globalement tendre<br />

vers une concrétisation du mythe en réalité.<br />

Dans c<strong>et</strong>te perspective, la <strong>prospective</strong> territoriale se présente comme un mode d’action<br />

exploratoire, un processus à expérimenter en permanence.<br />

2- Les obstacles ou les incitations à la diffusion de la <strong>prospective</strong><br />

<strong>La</strong> diffusion de la <strong>prospective</strong> comme activité exploratoire avec une ambition « stratégique<br />

<strong>et</strong> participative » se heurte à de nombreux obstacles, à des résistances qui sont de véritables<br />

difficultés structurelles qui ne pourront être surmontées que très progressivement.<br />

Les obstacles résident dans les états d’esprit <strong>et</strong> les cultures politiques <strong>et</strong> professionnelles,<br />

dans les habitudes acquises, les complexités des imbrications de territoires. Ils sont en<br />

grande partie liés à un vaste déficit de compétences, de savoir-faire, de moyens, tant sur le<br />

plan de la production <strong>et</strong> de l’agencement des connaissances que dans les outils d’animation<br />

des démarches <strong>et</strong> d’organisation de la participation, ainsi qu’à une (quasi) inexistence d’un<br />

milieu professionnel de prospectivistes territoriaux.<br />

• Quelques obstacles peuvent être mis en évidence :<br />

- Un manque de savoir-faire dans la réflexion stratégique conjugué à une<br />

incompréhension de l’importance structurelle <strong>et</strong> formatrice de la démarche <strong>et</strong> de son<br />

déroulé, avec le risque d’un exercice convenu de <strong>prospective</strong> « à la va vite » pour<br />

passer le plus rapidement possible aux choses concrètes du catalogue d’actions ou<br />

des options à planifier.<br />

- Des procédures, notamment de <strong>planification</strong> spatiale, qui m<strong>et</strong>tent en avant des<br />

représentations de nature à surdéterminer certains enjeux <strong>et</strong> certaines tendances <strong>et</strong><br />

ainsi « ferment le jeu » par rapport à une identification des réalités encore peu<br />

structurées mais qui sont des possibles <strong>et</strong> des suj<strong>et</strong>s du futur susceptibles de dessiner<br />

les ruptures de demain.<br />

- Une « délégation » des travaux à un organisme d’études qui produit du diagnostic <strong>et</strong><br />

des propositions sans disposer des moyens pour susciter de véritables débats, une<br />

construction collective des options du proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> encore moins pour s’engager dans la<br />

voie d’une démocratie participative. Les démarches <strong>territoriales</strong> sont encore souvent<br />

caractérisées comme des études <strong>et</strong> non comme un exercice.<br />

- Un « dialogue » encore souvent enfermé par des attitudes qui continuent à<br />

reproduire les segmentations sectorielles traditionnelles qui n’ont qu’une faible<br />

capacité à être cohésives dans le champ des enjeux territorialisés.

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