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Épreuve de contrôle - L2C2 - CNRS

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130 Nicolas Claidière<br />

Bactéries<br />

Blanches Noires<br />

Bactéries<br />

Blanches Noires<br />

Génération à t<br />

Rb<br />

Rn<br />

R<br />

Ub<br />

Un<br />

R<br />

Génération à t+1<br />

Rb×<br />

p<br />

p ' =<br />

Rb× p+ Rn(1 − p)<br />

si Rb > Rn, alors p’ > p et p tend vers 1.<br />

si Rb < Rn, alors p’ < p et p tend vers 0<br />

p' = p(1 − Ub) + (1 − pUn )<br />

Quel que soit Ub et Un, p tend<br />

vers 0,5.<br />

Figure 1.<br />

Imaginons qu’il existe <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> bactéries, blanches et noires et notons p la proportion<br />

<strong>de</strong> bactéries blanches à l’instant t. Dans le premier cas (à gauche) les bactéries blanches se<br />

reproduisent à un taux Rb et les bactéries noires à un taux Rn. On montre que si Rb > Rn<br />

alors seules les bactéries blanches survivent, c’est le processus <strong>de</strong> sélection naturelle. Dans<br />

le second cas (à droite), le taux <strong>de</strong> mutation est maximal. Les bactéries blanches mutent en<br />

bactérie noire, et vice versa, une fois sur <strong>de</strong>ux. Dans ce cas, on montre que la proportion<br />

<strong>de</strong> bactérie blanche est toujours <strong>de</strong> 50 %, quels que soient Rb et Rn. On en déduit que si le<br />

taux <strong>de</strong> mutation est trop important, la sélection naturelle n’a plus d’effets. Il existe donc<br />

un taux <strong>de</strong> mutation seuil, qui dépend <strong>de</strong>s vitesses <strong>de</strong> reproduction, en <strong>de</strong>çà duquel la<br />

sélection naturelle est efficace.<br />

<strong>Épreuve</strong> <strong>de</strong> <strong>contrôle</strong><br />

en biologie. Imitation et culture sont étroitement liées dans la théorie mémétique<br />

car c’est par imitation qu’un comportement diffuse, <strong>de</strong>vient fréquent<br />

et se stabilise dans une population. De nombreux psychologues pensent que<br />

l’imitation est une capacité qui est présente chez <strong>de</strong> nombreux animaux mais<br />

qui est généralement limitée à un champ d’application donné (pour un aperçu<br />

<strong>de</strong>s questions concernant l’imitation voir Hurley & Chater, 2005). Par exemple,<br />

certains oiseaux sont capables d’imiter le chant <strong>de</strong> leurs congénères sans<br />

pour autant être capable d’imiter d’autres comportements tels que la danse<br />

ou le vol. (Le cas <strong>de</strong> l’évolution du chant <strong>de</strong>s oiseaux a d’ailleurs fait l’objet <strong>de</strong><br />

plusieurs étu<strong>de</strong>s reprenant le cadre mémétique (Grant & Grant, 1996 ; Lynch<br />

& Baker, 1993, 1994 ; Lynch et al., 1989). L’idée sous-jacente est que la capacité<br />

d’imitation s’est progressivement appliquée à <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> plus en

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