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Épreuve de contrôle - L2C2 - CNRS

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254 David Meunier<br />

Adaptation<br />

Réseaux <strong>de</strong><br />

neurones<br />

Fonctionnement<br />

Apprentissage<br />

Environnement<br />

Développement<br />

Évolution<br />

Support génétique<br />

Traduction<br />

Algorithme<br />

évolutionniste<br />

Figure 1 : Simulation <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> substrats neuronaux<br />

pour l’émergence <strong>de</strong> fonctions cognitives.<br />

Évaluation<br />

Sélection<br />

Les processus d’évolution et d’apprentissage peuvent être considérés<br />

comme faisant partie d’une même famille. En effet, ils permettent tous <strong>de</strong>ux<br />

l’acquision <strong>de</strong> connaissances sur l’environnement. On parle ainsi respectivement<br />

<strong>de</strong> connaissances acquises phylogénétiquement et ontogénétiquement<br />

(Wozniak, 2006a). Cependant, ces processus agissent à <strong>de</strong>s échelles <strong>de</strong> temps<br />

et sur <strong>de</strong>s objets différents : l’évolution agit à l’échelle <strong>de</strong>s générations sur<br />

<strong>de</strong>s populations d’individus, tandis que l’apprentissage agit sur l’individu<br />

à l’échelle <strong>de</strong> sa durée <strong>de</strong> vie. L’utilisation <strong>de</strong> l’évolution conjointe <strong>de</strong>s RNA<br />

et <strong>de</strong>s AE permet d’introduire un apprentissage multi-échelle. L’utilisation <strong>de</strong><br />

l’évolution permet alors <strong>de</strong> superviser le comportement du RNA sans avoir<br />

recours à <strong>de</strong>s algorithmes d’apprentissage où l’on indique explicitement au<br />

RNA la sortie désirée (cf. section 3.2). Cette sortie désirée émerge d’elle-même<br />

au cours <strong>de</strong> l’évolution, puisque si l’individu ne se comporte pas <strong>de</strong> manière<br />

appropriée, sa performance sera faible et ces gènes ne seront pas propagés<br />

dans les générations ultérieures.<br />

<strong>Épreuve</strong> <strong>de</strong> <strong>contrôle</strong><br />

La théorie synthétique <strong>de</strong> l’évolution permet <strong>de</strong> lier <strong>de</strong>s aspects macroscopiques<br />

agissant au niveau <strong>de</strong>s individus et les aspects microscopiques <strong>de</strong>s<br />

processsus <strong>de</strong> la biologie moléculaire. Cette théorie a inspiré la construction<br />

<strong>de</strong> modèles artificiels basés sur les algorithmes génétiques ou évolutionnistes<br />

(cf. section 2). Nous introduirons ensuite les modèles <strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> neurones<br />

artificiels, et notamment leurs propriétés d’apprentissage (cf. section 3). Ces<br />

modèles peuvent être utilisés pour expliquer ou reproduire les comportements<br />

<strong>de</strong>s êtres vivants, dans le cadre du connexionisme génétique (cf. section 4). La

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