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Épreuve de contrôle - L2C2 - CNRS

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256 David Meunier<br />

<strong>de</strong> porter également cette nouvelle combinaison <strong>de</strong> gènes, qui va pouvoir se<br />

diffuser dans la population au fur et à mesure <strong>de</strong>s générations.<br />

Le processus permettant d’aboutir à la constitution d’un individu est donc<br />

en gran<strong>de</strong> partie basé sur l’information contenue dans les gènes <strong>de</strong> celui-ci.<br />

Cependant, l’environnement influe également sur la manière dont l’individu<br />

se développe. On parle <strong>de</strong> facteurs épigénétiques pour l’ensemble <strong>de</strong>s traits<br />

qui ne sont pas codés au niveau du génome, et donc sur lesquels la sélection<br />

naturelle ne peut pas avoir d’influence. Les propriétés d’apprentissage font<br />

notamment partie <strong>de</strong> ces facteurs.<br />

Algorithme évolutionniste<br />

Principes <strong>de</strong> fonctionnement<br />

Historiquement, les premiers algorithmes à faire explicitement référence à<br />

l’évolution sont les algorithmes génétiques (Holland, 1975 ; Goldberg, 1989).<br />

Dans ces modèles, on définit, par similarité avec les notions biologiques, un<br />

chromosome comme étant une suite <strong>de</strong> bits. Les algorithmes ont par la suite<br />

ouvert la voie à d’autres représentations numériques plus complexes d’un<br />

chromosome, tels que la programmation génétique (Koza, 1992). Dans ce cas,<br />

le chromosome correspond à un programme, chaque gène étant traduit en une<br />

fonction informatique. On regroupe l’ensemble <strong>de</strong>s algorithmes faisant référence<br />

à l’évolution sous le nom d’algorithmes évolutionnistes (AE, également<br />

appellés stratégies évolutionnistes, Eiben et Schoenauer).<br />

Les valeurs définies sur le chromosome s’appellent les gènes. La traduction<br />

du chromosome permettant son évaluation est réalisée par la correspondance<br />

génotype-phénotype (cf. figure 2). On définit alors la construction d’un individu<br />

comme étant la traduction d’un chromosome. Dans la plupart <strong>de</strong>s AE, la<br />

traduction <strong>de</strong> chaque gène est liée à l’endroit où il est situé sur le chromosome<br />

(on parle du locus du gène, par assimilisation à la génétique).<br />

<strong>Épreuve</strong> <strong>de</strong> <strong>contrôle</strong><br />

Initialement, une population <strong>de</strong> chromosomes est générée aléatoirement.<br />

Chaque individu <strong>de</strong> la population, correspondant à la traduction d’un chromosome,<br />

est ensuite placé dans un environnement où l’on évalue sa performance<br />

vis-à-vis d’une tâche sélective. Les individus sont ensuite classés en fonction <strong>de</strong><br />

leur performance et l’on choisit <strong>de</strong> manière préférentielle les individus ayant<br />

les performances les plus élevées. Cette étape est l’équivalent <strong>de</strong> la sélection<br />

naturelle darwinienne, où les individus ont d’autant plus <strong>de</strong> chances <strong>de</strong><br />

transmettre leurs caractéristiques qu’ils sont adaptés à l’environnement. On<br />

constitue alors une nouvelle population.<br />

Pour créer <strong>de</strong> nouveaux chromosomes, on introduit un brassage génétique<br />

par l’intermédiaire <strong>de</strong>s opérateurs génétiques : la mutation et l’enjambement (crossing-over).<br />

La mutation consiste à modifier aléatoirement la valeur d’un gène.

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