Eleonora Panizzi - Public Administration

CAPITOLO VIII
PROFILI DI DIRITTO COMPARATO
1.L’esperienza francese del Service central de prévention de la corruption
A questo punto riteniamo interessante procedere ad un excursus di diritto comparato che
abbia ad oggetto organismi già esistenti in altri ordinamenti ed aventi finalità di
prevenzione e contrasto della corruzione analoghe a quelle dell'Alto Commissario.
Ciò ci consente di rilevare anzitutto il carattere di universalità propria della missione
affidata al Commissario ed altresì di avere un quadro prospettico in merito all'attività da
esso condotta. Non bisogna d'altra parte dimenticare che, sulla base degli impegni
assunti in sede internazionale dai Paesi firmatari della Convenzione delle Nazioni Unite
contro la Corruzione, ciascuno di essi dovrà costituire al proprio interno un organismo
avente lo scopo di prevenire e contrastare efficacemente la piaga della corruzione
Nonostante la vicenda abbia avuto minor eco internazionale rispetto a quanto avvenuto
in Italia nello stesso periodo, a cavallo tra gli anni Ottanta e Novanta anche la Francia
ha conosciuto la sua “ Tangentopoli “ 1 . In risposta a tali avvenimenti venne emanata la
legge 93-122 del 29 gennaio 1993 (« Loi relative à la prévention de la corruption et à la
transparence de la vie économique et des procédures publiques »), nota come loi anti-
corruption, 2 la quale si propose di arginare il fenomeno e fornire una risposta
1
Risalgono agli anni Novanta tre importanti interventi legislativi volti a moralizzare la vita pubblica e a
combattere la corruzione: nel 1988 la loi sur la transparence financière de la vie politique ha disciplinato
per la prima volta il finanziamento dei partiti politici e delle campagne elettorali; tale disciplina è stata
rafforzata da due leggi del 1990 istitutive della Commission nationale des comptes de campagne et des
financements politiques; infine al 1993 risale la loi relative à la prevention de la corruption et à la
transparence de la vie économique et des procédures publiques.
2
LOI no 93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la
vie économique et des procédures publiques
Art. 1er. - Le service central de prévention de la corruption, placé auprès du ministre de la justice, est
chargé de centraliser les informations nécessaires à la détection et à la prévention des faits de corruption
active ou passive, de trafic d'influence commis par des personnes exerçant une fonction publique ou par
des particuliers, de concussion, de prise illégale d'intérêts ou d'atteinte à la liberté et à l'égalité des
candidats dans les marchés public.
Il prête son concours sur leur demande aux autorités judiciaires saisies de faits de cette nature.
Il donne sur leur demande aux autorités administratives des avis sur les mesures susceptibles d'être prises
pour prévenir de tels faits. Ces avis ne sont communiqués qu'aux autorités qui les ont demandés. Ces
autorités ne peuvent les divulguer.
Dirigé par un magistrat de l'ordre judiciaire, il est composé de magistrats et d'agents publics.
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel no 92-
316 DC du 20 janvier 1993.] Les membres de ce service et les personnes qualifiées auxquelles il fait
appel sont soumis au secret professionnel.
Art. 2. - Dès que les informations centralisées par le service mettent en évidence des faits susceptibles de
constituer des infractions, il en saisit le procureur de la République.
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