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Eleonora Panizzi - Public Administration

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costituzionale respinse nel merito tali rilievi specificando che il servizio non può in<br />

alcun modo sostituirsi al giudice nell’accertamento di reati e responsabilità, limitandosi<br />

invece ad un’attività di raccolta di informazioni, come risultante dal combinato disposto<br />

degli artt.da 1 a 3 della legge. L’art. 2 prevede infatti che “qualora le informazioni<br />

raccolte mettono in evidenza fatti suscettibili di costituire infrazioni il Servizio adisce il<br />

procuratore della Repubblica”, sancendo così l’automaticità del ricorso al giudice, senza<br />

peraltro determinare l’obbligatorietà dell’esercizio dell’azione penale da parte del<br />

pubblico ministero. In questo senso risulta perfettamente calzante la definizione fornita<br />

dalla Commission Bouchery del Service pour la prévention de la corruption quale<br />

« servizio ausiliario all’azione penale pubblica ». L’art.3 dispone poi che, qualora venga<br />

disposta “ una procedura giudiziaria d’inchiesta o d’informazione sui fatti di cui<br />

all’art.1” , il Servizio non può occuparsi ulteriormente del caso, salvo dietro richiesta<br />

dell’autorità giudiziaria nella persona del pubblico ministero o del giudice istruttore, ai<br />

sensi dell’art. 4. La lista delle autorità che possono adire il Servizio al fine di riceverne<br />

un parere è contenuta all’art.2 del decreto applicativo n.93-232 del Ministro della<br />

Giustizia, datato 22 febbraio 1993 11 : si tratta di soggetti appartenenti a 14 diverse<br />

11 Décret no 93-232 du 22 février 1993 relatif au service central de prévention de la corruption institué<br />

par la loi no 93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de<br />

la vie économique et des procédures publiques.<br />

Art. 1er. - Le chef du service central de prévention de la corruption institué par la loi du 29 janvier 1993<br />

susvisée et les autres membres de ce service sont nommés par décret pour une période de quatre ans<br />

renouvelable.<br />

Le chef du service est assisté d'un secrétaire général nommé dans les mêmes conditions.<br />

Art. 2. - Les avis du service central de prévention de la corruption prévus au troisième alinéa de l'article<br />

1er de la loi du 29 janvier 1993 susvisée peuvent être demandés par les autorités suivantes:<br />

1. Les ministres;<br />

2. Les préfets;<br />

3. Les chefs des juridictions financières;<br />

4. Le président de la commission prévue à l'article 3 de la loi du 11 mars 1988 susvisée relative à la<br />

transparence financière de la vie politique;<br />

5. Le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques;<br />

6. Le président du Conseil de la concurrence;<br />

7. Le président de la Commission des opérations de bourse;<br />

8. Le chef du service créé par l'article 5 de la loi du 12 juillet 1990 susvisée relative à la participation des<br />

organismes financiers à la lutte contre le blanchiment des capitaux provenant du trafic des stupéfiants;<br />

9. Le chef de la mission interministérielle d'enquête sur les marchés;<br />

10. Les chefs des organismes ou services d'inspection ou de contrôle relevant de l'Etat;<br />

11. Les présidents et directeurs des établissements publics de l'Etat;<br />

12. Les trésoriers-payeurs généraux et les autres comptables publics;<br />

13. Les présidents des conseils régionaux, le président du conseil exécutif de Corse, les présidents des<br />

conseils généraux, les maires, les présidents de groupements de collectivités territoriales et des autres<br />

établissements publics des collectivités territoriales;<br />

14. Les dirigeants des organismes privés chargés d'une mission de service public.<br />

Art. 3. - Le service central de prévention de la corruption établit annuellement un rapport d'activité qui<br />

comporte notamment des propositions de mesures tendant à prévenir les irrégularités de la nature de<br />

celles qui lui ont été signalées. Ce rapport est adressé au Premier ministre ainsi qu'au garde des sceaux,<br />

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