Pas de bavards à la Muette

Dans un moment d’aberration, il vous répondra peutêtre.
— ’jour, commissaire, dit Hélène.
— Bonjour, dit Faroux. Alors, vous vous promenez ?
— Nous nous promenons, oui.
— Et vous, mon vieux, dis-je, vous vous promenez
aussi ?
— Moi, grogna-t-il, je sors de chez le concierge de cette
baraque. Et le concierge de cette baraque m’a appris
qu’un jeune homme était venu lui demander un tas de
tuyaux sur l’agression dont il a été victime, voici quelque
temps. Ce n’est pas encore un de vos turbins, ça ?
— Je ne pense pas. Mais on peut toujours demander au
pipelet s’il me reconnaît pour le jeune homme en question.
Inutile. Ce n’est pas forcément vous qui êtes venu lui
tirer les vers du nez. Vous avez des auxiliaires. Mais, nom
de Dieu ! je me demande comment vous avez fait pour
tomber dessus comme ça.
— Sur quoi ?
— Je vous le dirai plus tard, si je le juge nécessaire. En
attendant, je suis bien content de vous rencontrer.
— Ça se voit, en effet.
— Nous allions partir à votre recherche, mais puisque
vous êtes là…
Il jeta un regard autour de lui :
— … On va essayer de trouver un bistrot tranquille.
— Voilà comme je vous aime, Florimond, dis-je.
Nous traversâmes l’avenue et trouvâmes notre
bonheur rue Adolphe-Yvon… Adolphe-Yvon ! Yvon !
Mais oui, quoi ! Yvon… Yves… (Bénech pour sa généalogie