Pas de bavards à la Muette

ces derniers jours se tiennent. Mme Ailot a été la
maîtresse de Maulin. Pour tirer son épingle du jeu, en
1945, elle livre son amant à la police. Celui-ci, toutefois, lui
pardonne et essaie de lui faire comprendre, en mourant,
qu’un des bijoux qu’il lui a donnés, la broche en forme de
cœur, doit être examiné de très près. Le cœur contient un
document conduisant vraisemblablement à un des trésors
de l’Abwehr. Mais Mme Ailot ne comprend pas la portée
des mystérieuses paroles qu’il prononce devant le peloton
d’exécution. Plus tard, ayant besoin d’argent – son mari,
ulcéré de sa conduite, mais ne voulant pas divorcer pour
mieux savourer sa vengeance (il hait son épouse), la
réduisant à la portion congrue –, ayant besoin d’argent,
donc, pour elle ou son fils, qu’elle adore, elle fait faire des
copies de tous ses bijoux par le spécialiste Rosembaum.
Jusque-là, tout va bien. Mais voici que son fils tombe sous
la coupe des tapineuses motorisées du Bois. Rien de
fâcheux encore. Ce qui est plus grave, c’est qu’un membre
de l’équipe de l’avenue Henri-Martin s’évade de prison.
Ce gars-là, s’il ne sait pas où sont les trésors, possède
quand même quelques tuyaux sur la question. Soit
hasard, soit qu’il connaisse déjà quelques-uns des
protecteurs de ces amazones parfumées, il entre en
cheville avec eux. Il les intéresse à ses projets. Et il tente
une expédition dans l’ancien local de son chef, en
compagnie du judoka Lasserre, peut-être parce qu’il y a
encore, là-bas, quelque chose que vous n’avez pas
découvert et qui aurait facilité son boulot. Mais
l’expédition échoue et on ne la renouvelle pas. Toutefois,
ils doivent discuter souvent le bout de gras ensemble et