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126 ÉTUDE SUR LE DIALECTE BERBÈRE
mâni-llâl, où étais-tu?
ëllây li-ûlrâr, j'étais à la montagne ;
mâni dèllâm (A.L.), où étiez-vous?
nélla gû/jhâm, nous étions à la maison.
A Mazzer, l'imparfait se rend par le verbe tûy qui se
conjugue ainsi :
tûyèy, j'étais, Zekkara, tûyai;
dtûyel, tu étais (m.), —
tûyây ;
— tu étais (f.),
— tûyâ&em ;
ittûy, il était,
dêttûy, elle était,
néttûy, nous étions,
dtûyemi vous étiez (m.),
dtûyemd, vous étiez (f.),
tûyen, ils étaient,
lûyent, elles étaient,
— tûyàd
— tûyât
—
— tûyâsen
— tûyâsent
— tûyâsen
;
;
tûyânây ;
;
;
;
— tûyâsent.
Il est à remarquer que dans ce verbe, les préfixes sont
conservés aux deuxièmes personnes (le fait est fréquent à
Mazzer,
plus rare à Ait Larbi).
Au Kef ce verbe n'est employé que pour rendre l'expres
sion « il y avait, il était ». Ex. :
ttûy izzmân iemdân, il y avait autrefois.
Le futur se rend par l'aoriste du verbe îli conjugué avec
les particules «S ou ara :
al-ïliy Idmahlûs, je serai malade.
Verbe Être (négatif).
Les expressions françaises : je ne suis pas, tu n'es pas,
il n'est pas, etc., se rendent par le pronom sujet corres
pondant suivi de mâêil (ar. y^) :