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SO ETUDE SUR LE DIALECTE BERBÈRE
Métathèses.
Elles sont peu fréquentes, on peut noter :
B.Sn. ennînâd autre, Z. ennidhen (R.B.);
— àlînti gardien, Ouars. anilti (R.B.);
—
— dcùnifd
— ârnân
— âfyûl
— bûlâm
sûfes cracher, B. Ouars. sousef (R.B.) ;
pain , B.Hal. thaifnith (B.B.);
aire, Z. annar (R.B.) ;
distrait, ar. rac. Jj»;
lézard, ar. mûlàb.
Addition de consonnes.
De même qu'en Zouaoua (I) et dans d'autres dialectes,
des consonnes, des syllabes s'ajoutent à une racine qui se
développe : le h, le i, le 9, le n, le ?, le m, le /, le h, le b, le
Des consonnes tombées en Zouaoua peuvent exister aux
B. Snoûs. Ex. :
B.Sn. tâdùft ou dûft ou dûft, laine; Z. tkad'out.
Chute des consonnes.
Des consonnes peuvent disparaître, rarement sans lais
ser de traces.
Quand une consonne tombe,
renforcée (3). Ex. :
celle qui la suit peut être
1. Cf. R. Basset, Et. de dial. berb., lexicologie pp. 59-77.
2. Voir dans la phonétique chacune de ces consonnes et le lexique.
3. Cf. R. Basset, Et. dial. berb., p. 73.