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DES BENI SNOUS 7
ëzy,a, traverser, H. dzûggUa ;
ëiy,a, bêler, H. dzûggifa.
Elle correspond alors souvent à un y en zouaoua, à un
q chez les B. Iznacen, les Zekkara :
retourner, H. Kef. dûggUal;
Z.
tour'
al (R.B.);
B. Izn., Zekk. dûqqHel;
dûqqml(l).
Le g redoublé au commencement d'un mot provient
peut-êlre d'un g radical, qui aurait assimilé une voyelle
primitive i ou bien u, laquelle le précédait (2). Ex. : une
racine igl ou iu& ou ugl aurait donné ëgg^el, craindre.
Les racines primitives se retrouveraient à la lr°
au nom d'action :
B.Sn. ëggUéà, craindre, I-Ref si^ed;
— I-O.L.
n. a. diûdi, crainte.
sûgMed;
forme et
Dans les mots empruntés à l'arabe, le g représente un
y. Ex. :
1. Dans les dialectes marocains, voisins de celui des B. Snoûs, le q
correspondrait plutôt à un t ou à un h et le qVr plutôt à un y,.
B. Izn. ëzyel, chauffer;
H. zêqqil;
tïmyer, grandir ; H. méqqer ;
Zekk. yêr, lire; H. qqdr, aor. neg. qqîr;
êhs, vouloir ;
H. qqâs, aor. neg. qqîs ;
B. Izn. ëru,el, fuir ; H. râqqmi ;
éhu,a, descendre ; H. hûqqxta -,
Zekk. èrxÇes, garder; H. rûqqltês;
ëzi^êcl, gauler ;
2. Cl. Basset, Man. kab., p. 39, ligne 7.
H. zûqqllêrl.