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ÉTUDE SUR LE DIALECTE BERBÈRE
On trouve dans une même racine la permutation du d
au /(l). Ex. :
Ex. :
ërclâl, prêter;
ëttâd, téter, lre
ëttèf, saisir;
n.act. dârtâtl;
f. sûdêd;
n. act. ûdùf.
Il peut assimiler le 5 en contiguité avec lui, 3 -f- d— dd.
B.Sn., la paille et la laine, lûmëddûft pour lûm 3 dûft;
ou simplement placé au voisinage de plusieurs dentales
emphatiques, d .
—
. . S cl . . . d :
ittâd dàdi ïyêd, le chevreau téta ici ;
les mêmes assimilations se produisent avec le d à l'O.
Rhemîs(2),
avec le 6 :
d-\- d=dd;
d+ d-z-zdd;
d yd — cld el(/+8 = dd;
t + d = dd.
Le d peut aussi représenter le i des racines arabes :
mur, Ihâld (rac. 1=U);
il a enduit, iàdlâ (rac. j-i);
pigeon, zâdod, (ar. JsJks,)(3).
1. Pour les autres permutations du d (d, S, t, t, z), voir R. Basset,
Études, p. 21; Zenat. du Mzab, p. 3; A. de C. Motylinski, Dial. de Ghad ,
p. 6.
2. Mais non avec le S de ».6, ni le r de ûr.
3. Cf. A. Bel, La Djazia, p. 100; R. Basset, Les mots arabes passés en
berbère; Orientalische Studien Th. Noeldeke gewidmet, GierzeQ, 1906, 2 vol
in-8, t. I, p. 442-443.